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Livre

  • Chants du crépuscule...

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  • Lettre à Milena

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    L’enfance est là, toute proche… Elle nous contemple de ses yeux tout à la fois inquisiteurs et neufs. Elle attend des réponses qui ne viendront peut-être jamais. Elle est là, dans son pyjama déjà trop étriqué, négligée par les préoccupations ridiculement importantes de la vie adulte. Elle essaye d’avancer vers nous, mais elle ne comprend pas encore que ces premiers pas l’éloigne jour après jour de nous. Est-ce là la tragédie de l’enfance, être entourée d’adultes ayant oublié qu’ils ont été des enfants ? Quand commençons-nous à perdre notre âme d’enfant ? Peut-être quand nous envisageons que notre propre disparition peut être un cataclysme pour sa progéniture et qu’alors l’insouciance se meurt peu à peu. Peut-être quand nous voyons nos propres parents vieillissants rentrer pesamment, rhumatisme après rhumatisme, dans l’antichambre de la mort. Peut-être quand l’ouverture d’un livre comme L’Ours du grenier n’évoque plus qu’un vide béant de sentiments et de souvenirs. Peut-être qu’un sourire rayonnant et salvateur nous replongera dans l’insouciance. Peut-être que la folie douce des rires cristallins et enfantins n’a pas réellement encore levé l’ancre et reste bien ancrée dans notre cœur sous le vague à l’âme. Comment ne pas succomber ainsi aux charmes d’un cadeau soyeux et envoûtant d’un Ours du grenier ? Le papier kraft y évoque ces vieilles et grandes bâtisses des grands-parents de notre enfance, leurs lumières feutrés, leur odeur sereine de vieilles pierres accueillantes, leurs planchers rugueux et chauds, la quiétude sécurisante de leurs réveils de vacances, leurs tasses de chocolat fumant, leurs pains d’épice beurrés avec amour, leurs petites fêtes quotidiennes, leurs grandes joies annuelles, leurs chants du coq bienveillants, leurs soleils picotants et revigorants, leur chaleur recouvrante enfin recouvrée.

     

    " Lucie était très enrhumée et elle avait passé la journée au lit.

    Le soir, au moment d’éteindre la lumière, son grand-père lui dit, avec un grand sourire :

    - Dors bien, Lucie. Demain, quand tu iras mieux, nous irons acheter un ours en peluche. Mon Nounours était mon meilleur ami, tu sais, et je serais très heureux que tu en aies un qui compte autant pour toi.

    Puis elle se retrouva seule, dans le noir.

     

    Mais soudain, un rayon de lune passa entre les rideaux et vint toucher la porte d’un placard que Lucie n’avait encore jamais remarqué. La porte du placard s’ouvrit.

    - C’est bizarre, se dit-elle. Je me demande ce qu’il y a à l’intérieur. Elle s’approcha, sur la pointe des pieds, pour examiner le contenu du placard.

     

    C’était une sorte de grenier. Derrière les toiles d’araignée, Lucie aperçut des objets couverts de poussière et un paquet enveloppé dans du papier d’emballage, avec un ruban rouge. Elle eut du mal à défaire le nœud. Mais en ouvrant le paquet, elle fut ravie de découvrir un vieil ours en peluche.

     

    L’ours était vieux. Très vieux. Une de ses oreilles était à moitié détachée et sa fourrure était très usée par endroits. Lucie vit même que le ventre avait été amoureusement recousu. Mais les yeux de l’ours brillaient d’une manière étonnante.

    - Ce n’est pas possible, songea Lucie. On dirait qu’il vient de me faire un clin d’œil… "

     

    Le rêve continue…par l’unique biais de l’imagination.

     

    Pourquoi alors rechercher tant de chimères : marques vestimentaires, automobiles neuves à multiples options inutiles, chaînes hi-fi nec plus ultra, portables insupportables, vacances à Megève ou à Biarritz, statut social élevé, signes extérieurs de richesse, argent, gloire, pouvoir ?

    Nous incarnons ainsi des pharaons orgueilleux et impudiques : nous n’emmènerons aucunement rien de bien utile dans notre dernier sépulcre, sinon le souvenir riant du temps pris sur la mort et que nous avons offert à nos tout proches et à nous-mêmes. Cela n’est en rien kafkaïen… C’est aussi simple que de conter une histoire à sa fille…

     

    http://www.eveiletjeux.com/choisircommander/fiche.asp?id_produit=503866

     

    http://perso.orange.fr/mondalire/lettresmilena.htm

     

     

    Doriane Purple

  • Mite au logis (voire araignée au plafond ?)

     

     

    Au roi Minos, peseur des âmes dans les Enfers d’Hadès : je ne suis que le passeur Charon sur son embarcation funèbre flottant de façon apathique sur le Styx, à défaut de l’Achéron, du Cocyte, du Phlégéton ou même de l’Éridan. Aussi je ne t’apprendrai rien que tu ne saches déjà.

     

    As-tu l’obole pour le voyage ?

    La Mythologie d’Edith Hamilton : un bon début assez exhaustif pour se plonger dans les mythes helléniques :

     

    http://www.fnac.com/Shelf/article.asp?PRID=284222&OrderInSession=1&Mn=1&SID=37a2948b-fb44-ca3c-8786-6dbd94d9c5e0&TTL=280420062107&Origin=FnacFR&Ra=-1&To=0&Nu=1&UID=0fe90c1a8-7174-e091-3611-48cff8266502&Fr=3

     

    Mythologies, Editions Gründ : un voyage très intéressant de la mythologie de l’Orient (Egypte, Mésopotamie, Assyrie) vers les mythes du Nouveau Monde en faisant escale dans les mondes celtique, viking, germanique, en Asie (Inde, Empire du Milieu, Empire du Soleil Levant), et enfin dans les terres australes de l’Afrique et de l’Océanie.

     

    http://www.fnac.com/Shelf/article.asp?PRID=1330625&OrderInSession=1&Mn=58&SID=37a2948b-fb44-ca3c-8786-6dbd94d9c5e0&TTL=280420062136&Origin=FnacAff&Ra=-1&To=0&Nu=5&UID=0fe90c1a8-7174-e091-3611-48cff8266502&Fr=0

     

    Les cahiers de Science et Vie d’avril 2006 : en un seul mot excellentissime, sur six héros grecs (Prométhée, Orphée, Œdipe, Thésée, Hercule, Sisyphe) qui enflamment encore notre imagination moderne par leur tragique antique.

    http://www.journaux.fr/revue.php?id=89905

     

    La mythologie grecque et romaine de Rémi Simon : il galvanisera les cieux de vos rêves d’enfant par sa vivacité narrative et par ses illustrations vivantes de ces instants volés à l’éternité du mythe.

    http://bdp.cg02.fr/scripts/opsys.asp?MODULE=3W9501&NOTICE=0039825&ETAPE=E2@1&NUMORDRE=2

    Bien sûr, comment ne pas conseiller de revenir aux sources mêmes de la mythologie grecque ou plutôt des mythologies grecques car elles ne sont pas figées dans le temps de l’Antiquité : l’Iliade et l’Odyssée d’Homère, Les Travaux et les jours, et Théogonie d’Hésiode, Pindare, Eschyle, Aristophane, Hérodote, Platon pour les auteurs grecs et enfin Les Métamorphoses et les Fastes d’Ovide ou L’Enéide de Virgile pour les auteurs latins que l’on ne trouve pas uniquement dans les bonnes librairies.

     

    Héraclès

    http://www.louvre.fr/llv/dossiers/page_theme.jsp;jsessionid=DksJ5XMFw6m3zNXLrWfkMLS9LSWLXd8gcSdG1rCYWrvTP4ZFMccP!78639621?CONTENT%3C%3Ecnt_id=10134198673226592&CURRENT_LLV_THEME%3C%3Ecnt_id=10134198673226592&CURRENT_LLV_PAGE_THEME%3C%3Ecnt_id=10134198673226595&bmUID=1134865556920

     

    Le Minotaure

    http://www.louvre.fr/llv/dossiers/page_theme.jsp;jsessionid=DksJ5XMFw6m3zNXLrWfkMLS9LSWLXd8gcSdG1rCYWrvTP4ZFMccP!78639621?CONTENT%3C%3Ecnt_id=10134198673226592&CURRENT_LLV_THEME%3C%3Ecnt_id=10134198673226592&CURRENT_LLV_PAGE_THEME%3C%3Ecnt_id=10134198673226597&bmUID=1134865557999

     

    Doriane Purple

  • Critique littéraire, c’est un métier ? …euh : !

    Presque dernières lectures…

    Critique littéraire, c’est un métier ? …euh : !

     

    1 : Ouais… 2 : Pas mal… 3 : Ça va… 4 : Hum… 5 : A lire…

    1 : Alexandre le Grand (Valerio Manfredi) ou le syndrome de l’homme qui court ( ! ?) après ses chimères historiques

    2 : Vingt Ans après (Alexandre Dumas) ou le syndrome de la quarantaine chronologiquement vieillissante

    3 : Beaucoup de bruit pour rien (William Shakespeare) ou le syndrome du silence assourdissant de la franche naïveté de la jeunesse

    4 : Les âmes grises (Philippe Claudel) ou le syndrome du faux conseil d’un vrai ami (ou du vrai conseil d’un faux ami ?)

    5 : Les pirates (Gilles Lapouge) ou le syndrome de l’âme noire sur fond de crâne immaculé

     

                                                                                    

    Doriane Purple