Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Cinéma

  • Le plus dur, c'est pour ceux qui restent...

    "Victor Vauthier : Eh ben faites pas cette tête-là, chef…

    Le gardien de la prison de la Santé : On savait bien qu'vous partiriez un jour, mais on s'disait : y f'ra p't-êt' une bêtise, y butera un gardien, et puis voilà, le jour où ça arrive, ça fait mal…

    Victor Vauthier : Vous avez raison, le plus dur, c'est pour ceux qui restent."

     

  • Choose life...

  • Portes du passé...

    Fulgurance des souvenirs…

    Accolé dans le siège d’un vieux bus scolaire, le corps recroquevillé dans la chaleur flétrie de mon pull, la tête évanouie dans le froid hivernal des paysages qui flottent au delà de ma sensibilité, je m’évanouis d’un sommeil presque maladif dans cette nuit naissante, balloté tout à la fois par le cahot acéré de la route verglacée et par les rumeurs verbales amoindries des conversations intérieures. C’est ma dernière année de lycée, ma dernière année de liberté paradoxale, mon dernier sursis vers cette vie d’adulte si compromettante et si compromise qui me tend  les bras à corps perdu. Je sens déjà le poids trop important que tous veulent me faire porter. Je me sens déjà vieux, si vieux devant cet avenir triste et terne, si empreint de compromis et de compromissions, si exigu par son carcan figé de bienséances amidonnées, de faux-semblants édulcorés de sourires de circonstance. Je ne suis pourtant qu’en terminale, mais n’est-ce pas la phase terminale de mon enfance, l’agonie de ma spontanéité, la veillée funèbre de mon enthousiasme ? Des premières discutent devant moi dans la travée d’enfance, ou plutôt d’en face, séparées de moi par une éternité d’une année à peine. La vivacité de l’éclat de leur voix tranche avec l’amertume de mon regard voilé. Ces jeunes filles jettent à ma face ridée leur joie de vivre insane. Elles s’épanchent lassivement sur l’atmosphère magnétique du film The Doors pour lequel elles ont couru vers les salles obscures du silver screen dans un élan juvénile et de manière primordiale éminemment hormonal. Elles ont le film dans la peau, à fleur de peau, sur leur peau au caractère entier. Et moi, à ce moment précis, je ne peux les comprendre… Comment s’enflammer pour une période révolue qu’elles n’ont pas connue, pour un homme bouffi par la drogue et la fatuité de son image criante, pour un art musical sorti d’outre-tombe, pour une figure emblématique qui fait de nouveau surface dans un déballage médiatique équivoque et tapageur… Ce n’est qu’une dizaine d’années après, cheminant moi-même contradictoirement dans le sens contraire du temps, que j’ai compris ces jeunes filles de ma mémoire lycéenne et que j’ai retrouvé mes vrais 17 ans… Et depuis je les cherche chaque jour de ma satanée vie dans les bribes du petit écran…

    2241618,templateId=scaled,property=imageData,v=2,CmPart=com.arte-tv.www.jpg

    Perte de gravité...

     

    Dorian(e) Purple

  • Etes-vous un répliquant ?

    Voici la malette pour la version DVD-Final Cut de "Blade Runner"!

    De quoi se prendre pour un véritable Blade Runner ! 

     

    4ff0f5485cd7b244ffed57a116a89da0.jpg
     
  • In Morrison we trust ?

     

    b295939916e8e27d3e210f181fb837fd.jpg

     

    Marion Robert Morrison - alias John Wayne - aurait eu 100 ans le 26 mai 2007.

    "Porte-drapeau de l'Amérique traditionnelle à l'écran, John Wayne militait pour les mêmes valeurs dans la vie. Mais cet homme, parfois rigide, savait aussi toucher le coeur de ses fans par sa vulnérabilité d'enfant mal-aimé.
    ZDF © BBC
     
    Honneur, courage, esprit d'entreprise, patriotisme, lutte contre le "Mal", toutes ces valeurs omniprésentes dans ses films se trouvaient aussi au coeur de sa vie. L'acteur a apporté ouvertement son soutien à des hommes politiques ultraconservateurs, de Barry Goldwater à Nixon et Reagan. À Hollywood même, il était un fervent militant anticommuniste et a présidé un temps la redoutable Movie picture alliance for the preservation of american ideals (en français, l'Alliance cinématographique pour la préservation des idéaux américains) dont le pouvoir de nuisance fut déterminant à l'époque du maccarthysme. Plus tard, il a participé aux campagnes de propagande en faveur de la guerre du Viêt-nam en intervenant dans les universités, face à des étudiants généralement hostiles à ce conflit. John Wayne visitait volontiers aussi les camps d'entraînement et les casernes de GI pour soutenir le moral des troupes. Donnant la parole aux fans comme aux détracteurs de John Wayne, ce documentaire, nourri d'archives et d'extraits de films, montre aussi que l'immense popularité de l'acteur ne s'explique pas uniquement par son adhésion sans réserves aux idéaux de l'Amérique conservatrice. Un autre versant de sa personnalité faisait écho aux doutes et aux peurs de nombre de ses admirateurs. Sous ses airs de dur, John Wayne cache un homme écorché vif, mal-aimé par sa mère, à laquelle il ne réussira jamais à prouver qu'il était un fils modèle. Il souffrira aussi de n'avoir jamais combattu les armes à la main pour défendre son pays."

    D' après Arte, émission du 20 mai 2007

    Cependant, John Wayne, symbole de l'Amérique pure et dure, fut une victime des dommages collatéraux engendrés par les essais nucléaires de l'armée américaine dans le désert du Névada durant les années 50. En effet, il mourut d'un cancer en 1979, comme la plupart des acteurs du film "Le conquérant", tourné en 1954 dans ces paysages morbides à juste titre, puisqu'exposés aux radiations nucléaires. Il est donc finalement et ironiquement mort pour sa patrie ...

     

    Doriane Purple 

  • Le monde du silence

     

     

    medium_Golden_City.jpg
     
    Le silence est un bien précieux et rare dans nos sociétés modernes où bruissent sans discontinuer les fantasques moteurs de la productivité et de la rentabilité à outrance. Le silence inutile n'existe presque plus, il est en voie de disparition, traqué et pollué par le bruit agglomérant et sinistres des requins de la finance ondoyant terriblement dans les eaux sombres de la mondialisation.

     

    Doriane Purple 

  • L'homme descend du songe !

     

    Fusillades verbales exaltées et exhalées de gosiers assoiffés…
     
    medium_5.jpg

    "Hé Blondin ! Tu veux que j’te dise ? T’es le plus grand dégueulasse que la Terre ait jamais porté ! ! ! "


    "Réveille-toi, réveille-toi Blondin, voilà les soldats, allez vite !

    - Bleus ou gris ?

    - Hein ? Ils sont gris, comme nous, confédérés, on va les saluer et après on se tire. Hourra ! Hourra ! Vive la Confédération, vive les Sudistes et mort aux Nordistes ! Ces salauds, et vive le général... comment il s'appelle.. ?

    - Lee.

    - Le général Lee ! Haaaah! Dieu est avec nous, parce que lui non plus il aime pas les Yankees, hourra !

    - Dieu n'est pas avec nous et il déteste les corniauds de ton genre ! ."

     

    medium_affiche_unsinge_pt.jpg


    "J'espère qu'elle me fera tout de même la grâce d'assister à mes débuts dans les arènes monumentales... Y'aura du monde ! .. Luis Miguel attire toujours la foule ! .. Y'a longtemps que je rêve de triompher à Madrid... Le public sera exigeant... surtout derrière Miguelito... Je vais être obligé de prendre des risques... Je vais mettre mon costume blanc, celui de mes débuts... Vous vous souvenez de cette novillada de Tolède... Ce vent froid... Ce public affreux... Et ce taureau qui ne voulait pas mourir... Depuis j'en ai estoqué plus de cent ! .. Je suis le plus grand matador français ! .. Gabriel Fouquet... Plus célèbre que Fierchoul... Yo soy unico ! .. Ça vous intéresse, papa ?

    - Peut être ? - Et qu'est ce qui vous intéresse ? Le matador, le taureau ou l'Espagne ?

    - Le voyage, votre façon de voyager.

    - Ah ça c'est un secret !

    - Oh la la ! .. Le véhicule je le connais, je l'ai déjà pris, et c'était pas un train de banlieue, vous pouvez me croire... Monsieur Fouquet, moi aussi il m'est arrivé de boire... Mais ça m'envoyait un peu plus loin que l'Espagne... Le Yangzi Jiang... Vous avez déjà entendu parler du Yangzi Jiang ? .. Ça tient de la place dans une chambre, moi j'vous l'dis !

    - Sûr ! ... Alors deux xérès ? ...

    - Je ne bois plus, je croque des bonbons...

    - Et ça vous mène loin ?

    - En Chine toujours, mais plus la même... Maintenant c'est une espèce de Chine d'antiquaire... Quant à descendre le Yangzi Jiang en une nuit c'est hors de question... Un petit bout par-ci, un petit bout par-là... Et encore, pas tous les soirs... Les sucreries font bouchon..."

     

    "Matelot Hénault Lucien, veuillez armer la jonque, on appareille dans cinq minutes.

    - C'est parti !

    - Albert, je vous en prie, vous n'allez pas encore tout me saloper comme la dernière fois.

    - Madame, le droit de navigation sur le Yangzi Jiang nous est formellement reconnu par la convention du 3 août 1885. Contesteriez-vous ce fait ?

    - Je ne conteste rien. Je vous demande simplement de ne pas tout me casser comme l'autre jour.

    - Oh... mais pardon ! L'autre jour, les hommes de Chung Yang Tsen ont voulu jouer aux cons. Heureusement que j'ai brisé la révolte dans l’œuf, sans barbarie inutile, il est vrai. On n'a coupé que les mauvaises têtes, le matelot Hénault peut témoigner.

    - Sur l'honneur !

    - Bon. Nous allons donc poursuivre notre mission civilisatrice. Et d'abord, j'vais vous donner les dernières instructions de l'amiral Guépratte, rectifiées par le quartier-maître Quentin ici présent. Voilà, l'intention de l'amiral serait que nous percions un canal souterrain qui relierait le Huang He au Yangzi Jiang.

    - Le Yangzi Jiang... bon...

    - Je ne vous apprendrais rien en vous rappelant que Huang He veut dire fleuve jaune et Yangzi Jiang, fleuve bleu. Je ne sais si vous vous rendez compte de l'aspect grandiose du mélange : un fleuve vert, vert comme les forêts comme l'espérance. Matelot Hénault, nous allons repeindre l'Asie, lui donner une couleur tendre. Nous allons installer le printemps dans ce pays de merde !

    - Bon... Je vois qu'vous êtes raisonnables, j'vous laisse... J'ai des clients à servir, moi.

    - Eh ! Dites donc, l'indigène ! Un peu d'tact, hein ! ... Parlons d'autre chose ! ... Parce qu'on les connaît, vos clients ! La Wermacht polissonne et l'Feldwebel escaladeur ! ... Hein ! ... Et puis merde, j'vous raconterais plus rien, là !

    - Chut, Albert ! Vous fâchez pas !

    - Mais vous fâchez pas, vous fâchez pas ! Mais, nom de Dieu d'bordel, j'vous offre des rivières tricolores, des montagnes de fleurs et des temples sacrés et vous m'transformez tout ça en maison d'passe ! ... Vous plantez votre Babylone normande dans ma Mer de Chine ! ... Alors ! ... Matelot Hénault !

    - Oui, chef !

    - On va brûler l'village ! ... Où sont les grenades, que j'les dégoupille ! ...

    - Monsieur Quentin ! ... Calmez-vous ! ... Je vous demande pardon ! ...

    - Une reddition ? ... Soit !... La main d'fer dans l'gant d'velours ! ... Matelot, à vos pagaies !

    - Oui, chef !

    - Attention aux rochers ! ... Et surtout, attention aux mirages. Le Yangzi Jiang n'est pas un fleuve, camarade... C'est une avenue... Une avenue de cinq mille kilomètres qui dégringole du Tibet et qui s'arrête à la Mer Jaune... A gauche et à droite des jonques, des sampans... Au milieu, en plein courant, des tourbillons d'îles flottantes... Des orchidées hautes comme des arbres et des troupeaux de buffles... Des millions de mètres cubes d'or, de fleurs et de limon qui descendent vers Nankin, au milieu des pagodes et des villes en bois... Des villes pontons où tout est à vendre : l'alcool, le poisson cru, les putains, l'opium... Je peux vous affirmer, tenancière, que le fusilier marin a été longtemps l'élément décoratif des maisons d'thé... Dans c'temps-là, on savait rire."

     

    "Oui monsieur, les princes de la cuite, les seigneurs, ceux avec qui tu buvais le coup dans le temps et qu'on toujours fait verre à part. Dis-toi bien que tes clients et toi, ils vous laissent à vos putasseries, les seigneurs. Ils sont à cent mille verres de vous. Eux, ils tutoient les anges !

    - Excuse-moi mais nous autres, on est encore capable de tenir le litre sans se prendre pour Dieu le Père.

    - Mais c'est bien ce que je vous reproche. Vous avez le vin petit et la cuite mesquine. Dans le fond vous méritez pas de boire. Tu t'demandes pourquoi y picole l'Espagnol ? C'est pour essayer d'oublier des pignoufs comme vous."

     

    "T'es qui ?

    - Ah toi tu ferais mieux de t'en tenir là avant que tes espagnolades te r'prennent !

    - Monsieur Hénault, si la connerie n'est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille.

    - Dis donc p'tit mal poli, tu veux que j't'apprenne !

    - Monsieur Hénault, je vous interdis de tutoyer mon homme de barre. J'vous ai d'jà dit qu'vous n'étiez pas de la même famille.

    - Alors toi, j'te préviens si t'es venu pour me donner des ordres, j'vais vous virer tous les deux à coups de pompes dans le train !"

    medium_18429301_vign.jpg


    1962



    Antoine Blondin sur le tour de France


    Pivot raconte dans le Nouvel Obs. du 5-11 octobre 2006 avec un certain Boris Cyrulnik en couverture :


    "Au départ de l’étape du lendemain il faisait frisquet et nous appréciâmes le café fumant servi aux journalistes, aux accompagnateurs et aux invités. Antoine Blondin, enfin raisonnable, avait lui aussi un gobelet en carton dans une main. Je lui dis bonjour, le remerciai de sa présence, la veille à Apostrophes. Il me répondit des choses agréables. C’est son haleine qui me fit baisser les yeux sur son gobelet. Il était rempli de rhum. Il disait qu’il était empêché d’entrer à l’Académie française par la présence entre son domicile et le quai Conti de cinq cafés. Un seul aurait suffi pour lui couper la route de l’immortalité ! Alors cinq ! D’autant que sa devise était : « Remettez-nous ça ! » L’Académie est riche et elle aurait pu faire l’effort de racheter les baux des cinq bistrots pour les transformer en boutiques de fringues, d’antiquités ou, mieux, de livres."

    L'Académie française est plus clémente avec les buveurs d'eau plate, voire d'eau de mer comme Cousteau...

     

    "Le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont le pistolet chargé, et ceux qui creusent...Toi, tu creuses..."

     

    medium_1.5.jpg

     

    1967



    Gloire aux corridas mortellement enivrées avec des voitures taurines ! De la vraie tauromachine ! De splendides danses de pistoleros ! Et vive les voyages immobiles !

     


    Doriane Purple

  • Métal hurlant !

    medium_Metal.jpg

     

    Le métal acéré coule dans mes veines, brûlant de son feu liquide mes tympans. Ses flammes noires aspergent d'essence méphitique mon âme sombre, l'allumant d'un éclat crépusculaire, ravageur, le déchirant de ses riffs gutturaux. Ses fumées m’étouffent, exhalant leur souffle rauque et aciéré, phosphorant mes yeux rougis par la folie brutale de ces bruits métalliques. Serait-ce un avant-goût du dantesque Enfer ou plus simplement un léger étourdissement bien terre à terre ?

     

     Doriane Purple

     

     

  • Capharnaüm !!!

    Pour combattre la morosité de la solitude de l’âme inanimée, pour sûr, soyons désinvoltes dans nos choix filmiques !

     

    medium_Najac.3.jpg

     

    Après une raillerie du Sud-Est (http://espigoule.com/), soyons ânes avec une moquerie du déjà Sud-Ouest ( http://www.allocine.fr/film/video_gen_cfilm=110049.html  ) :

    "Quelques habitants d'un petit village aveyronnais résistent avec "bon sens citoyen", humour et poésie, au rouleau compresseur de la mondialisation."

    Ou comment allier thèses économiques et prothèses campagnardes.

     

    Si le cafard persiste et résiste, faites un petit voyage dans le spatio-temporel Cafard Cosmique.

    http://www.cafardcosmique.com/

    Doriane Purple

  • Résurrection artificielle...

    Quelle expérience de vivre dans la peur…

    Voilà ce que c’est que d’être un esclave !

    " Blade Runner final cut 26/05/2006

    Quelle nouvelle et quelle surprise ! Après des mois de tractations, de multiples annonces de la sortie en DVD d'une nouvelle version de Quelle nouvelle et quelle surprise ! Après des mois de tractations, de multiples annonces de la sortie en DVD d'une nouvelle version de Blade Runner (annoncée, reportée, annulée puis ré-annoncée comme étant en fait la version de 1992 sans aucun changement) qui donnèrent naissance à une des plus spectaculaires arlésiennes du monde du DVD et du cinéma (pensez-vous, une nouvelle version sur laquelle travaille Ridley Scott, proche de ses toutes premières intentions, fut un temps prévue pour sortir au cinéma, puis finalement abandonnée pour des questions de droits), l'affaire Blade Runner vient de franchir une nouvelle étape. Et dans un sens qui ravira tous les fans !

     

    En effet, Warner Home Vidéo se serait enfin sorti de l'imbroglio juridique et de la question épineuse des droits (une bataille rangée entre les producteurs de l’époque, le studio et Ridley Scott où chaque partie changeait de camp sans crier gare !) et annonce la sortie en septembre d’une version DVD de Blade Runner : Director’s cut (1992) entièrement remastérisée. Bon, vous me direz, on se doutait qu’il finirait par trouver un accord ! Mais cela ne s’arrête pas là puisque cette édition serait suivie d’une sortie au cinéma de la nouvelle version, le vrai director’s cut définitif, dont parle depuis longtemps Ridley Scott et attendu comme le Saint Graal par tous les fans ! Oui, vous avez bien lu : le véritable montage final revendiqué par Ridley Scott sortira au cinéma en 2007 sous le titre Blade Runner : Final cut !

     

    Les droits de la Warner sur Blade Runner ont pris fin l’année dernière mais le studio a finalement négocié une licence à long terme. Le film, considéré maintenant comme une pièce maîtresse du cinéma de science-fiction avait dès le début connu une histoire mouvementée : lorsque, pendant le tournage, le budget s’est envolé, les possesseurs de "la garantie de bonne fin ", comme l’on dit dans le jargon de la production cinématographique, ont pris le contrôle de la post-production et ont procédé à des changements substantiels juste avant la sortie du film en 1982 : ajout de la voix-off et d’une fin heureuse (l’histoire est connue !). Cette version a été remplacée une dizaine d’années plus tard par une version dite Blade Runner : Director’s cut initiée par Warner (pour surfer sur le succès planétaire du film en vidéo et son entrée au panthéon des films de SF) mais sur laquelle Ridley Scott a travaillé à reculons, précipité par le studio et incapable de lui donner toute l’attention qu’elle méritait. Même si elle est plus proche de ses intentions originales, il n’a eu de cesse depuis de dire qu’elle n’était pas aussi aboutie qu’il le souhaitait et qu’elle ne pouvait être considérée comme un vrai montage du réalisateur.

     

    Le "premier " director’s cut arrivera en DVD au mois de septembre pour une période limitée de 4 mois. Sortira ensuite en salles, pour le 25e anniversaire du film, Blade Runner : Final cut. Une sortie DVD en édition spéciale y fera suite et inclura en bonus (attention, tenez-vous bien !) trois versions : la version salle originale de 1982 (définitivement épuisée), le Blade Runner : Director’s cut de 1992 et… l’International cut (plus violent), quasiment invisible aujourd’hui. De nombreux bonus seront également de la partie.

     

    En 2007, sortira en salles pour les 25 ans du film, comme nous vous l'avons indiqué, Blade Runner : The Final cut (la vraie version director's cut incluant les scènes que Scott n'a jamais pu réintégrer) auquel fera suite la sortie en DVD, HD-DVD et Blu-ray de Blade Runner : The Ultimate Edition avec les 4 versions du film et des tonnes de suppléments pour beaucoup inédits. Mais un point noir se profile déjà à l'horizon (tiens donc !). Ces suppléments seront à priori différents de ceux inclus dans la ressortie de septembre 2006. "

     

    D’après Thomas Douineau, http://www.ecranlarge.com/news-cinema-1778.php

     

     

    D’où la disparition mystérieuse depuis quelques temps du DVD Director’s cut.

    "I’m not in the business, I am the business !" dixit Rachel Ou comment gonfler la demande des fans par la pénurie artificielle… Cela pourrait être expliquer plus fébrilement par quelques coachs commerciaux aristotéliciens ? Quoiqu’il en soit, à noter la résurrection de la version "originale" de 1982 qui reste à mes yeux une version très intéressante et très émouvante par l’ajout de la voix off, bien que fort décriée pour son aspect effectivement plus orienté et moins sibyllin que la version réalisateur , et que je détiens depuis un certain nombre d’années sur une vieille cassette VHS collector (TDK ?).

     

    Doriane Purple