Lettre à Anna Graham
De François Rabelais ( Alcofribas Nasier ) à Boris Vian ( Bison Ravi ), les écrivains célèbres se cherchent et se recherchent d’autres identités clownesques. Quant à moi, pauvre écrivaillon de la blogosphère autiste, puis-je en espérer un ? Quelle anagramme donneriez-vous à cette désespérée et désespérante Doriane Purple ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Anagramme
http://aixtal.blogspot.com/2005/08/rcr-gnrez-vos-noms-de-plume.html
http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Francois_Rabelais
http://theuniversityofmyopia.com/annagraham.html ???
Doriane Purple
Commentaires
Alors voyons, la technique c'est de prendre d'une part les voyelles : aeeiou dans l'ordre alphabétique. Pareil pour les consonnes : dnlpprr.
Cela peut faire 'L'on a ri, perdu' ou encore 'Eden, l'or pur ira'. Mmh, Urpon de Pilerna. Orpaïl de Prune, etc.
C'est ça, Bruno Leille ou plutôt Léo Bull-Rien !
Je préfère 'Le lion brûle' ;-)
Si vous êtes "pauvre écrivaillon de la blogosphère autiste", alors à quoi bon s'angoisser pour l'identité? Jubilez!
En ce jubilé du débarquement castriste dans la sierra Maestra (1956), je suis El Che et je suis rouge, je suis Shah d'Iran et je suis noir de pétrole, je suis chat et je suis gris comme tous ceux de ma race féline la nuit. J'ai toutes les couleurs et aucune d'entre elles: je suis un caméléon protéiforme. En cela, je n'ai aucune identité et toutes à la fois; ce n'est qu'amusement par le truchements de déguisements bien peu aléatoires: je jubile donc...
" Le lion brûle " : pas mal, mais cela n'est pas un nom, plutôt une phrase. Je te propose une petite modification: " Le lion brûlé "; ça sonne bien mieux je trouve car il y a tout à la fois un accent de force et de faiblesse dans ce terme, propre à te plaire. Qu'en dis-tu ?
"La plus constance marque de la sagesse, c'est une constante réjouissance." Michel de Montaigne, in Essai I, 26.
C'est pour cela que ce cher Michou aime l'azur et s'en pare constamment car c'est la nuance du ciel sans nuages ?
Cf. http://www.france5.fr/arts_culture/articles/W00369/116/
Le lion brûlé, c'est magnifique. Complexe. Dialogique comme dirait Edgar Morin : doté de deux polarités qui se nourrissent, s'entrechoquent, dialoguent, s'engueulent (de lion) et se complètent.
Michou, c'est d'la balle. Baruch, autre monument, aurait indiqué qu'il voyait dans la félicité l'aboutissement ultime (la vocation intrinsèque) du genre humain.
Que c'est vrai !
Des bises,
De plus, le lion, image d'aristocratie, cher Duc, rejoint l'image du Soleil, astre le plus noble qui soit, mais attention cependant à une chute cataclysmique à la Phaeton. Bien à vous, le lion brûlé.
Amitiés solaires.
Le lion m'évoque la chimère, là tout de suite. Mais le lion pourrait être non pas cet être de départ, cet inspirateur, mais plutôt un produit : une finalité. C'est ça, le lion est un aboutissement. Pourquoi toujours mettre la chimère à la suite du lion ? Je suis sûr qu'il y a d'abord chimère, puis lion qui s'est trouvé, qui a transformé tous ces trucs épars en un beau corps ferme et franc.
Et s'il brûle, alors là, je m'en réjouis. Et s'il surchauffe, il n'a qu'à se transformer encore. En quoi ? En homme. Ouais, pour quoi pas. Un homme avec des yeux de feu.
La chimère devient lion qui devient lui-même Lionel !
Quant à moi, mes fausses chimères m'empêchent de me libérer pleinement de mon corps de manticore...