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Hommages - Page 2

  • Adieu l'été... Voici l'hiver...

    "Walter Conédéra s’en est allé, la « Cigale »ne chante plus

    Dernièrement, c’est toute la population montreusienne et les nombreux amis et fans du patron de la discothèque la « Cigale » de Magny qui nous a quittés le 20 janvier 2011 après un difficile combat contre la maladie. Ils étaient tous réunis en l’église Saint-Alban de Montreux-Vieux. Walter Conédéra a su rassembler une dernière fois ses nombreux amis venus lui rendre un émouvant hommage. Au travers de la musique qui a guidé Watrer toute sa vie. Cette passion qui ne s’est jamais éteinte était son moyen d’expression. La cérémonie, concélébrée par Paul Schwindenhammer et Jean-Marie Guerner s’est déroulée le 26 janvier 2011 autour de morceaux de musique de blues notamment et de nombreux témoignages de sa famille et de ses amis. L’assistance, de toutes générations confondues était en osmose avec le déroulé de la bénédiction. Paul Schwindenhammer, curé de la paroisse a retracé le parcours de Walter, a su trouver les mots justes concernant ce personnage atypique en citant de La Fontaine : « la « Cigale » ayant chanté tout l’été se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue. Walter est parti un jour de bise."

    Dernière bise à Walter...

    Doriane Purple

  • Le cri : Absara !

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    Les dieux immortels sont-ils morts ?

     

    Nous appelons en vain leur nom estimé, nous psalmodions leur nom loué, nous crions leur nom en nous arrachant les cheveux. Rien n’y fait ! Le vide de l’espace Internet sonne désespérément vide.

    "Absara, absara, absara…" : cette litanie résonne dans nos nuits sans lune !

    Que sont-ils devenus ? Ont-ils succombé à l’oubli ou se sont-ils éloignés des hommes, lassés de leur bêtise cultuelle et culturelle pour rejoindre dans l’aurore aux doigts roses leur Olympe aux palais roses, leur libéral isthme ou leur libéralisme ? Peut-être ont-ils été déchus par leur prêtre sans nom, ce bonze à tête de bronze, ce mandarin aux doigts d’airain, ce duc au fantasmagorique et économique suc ? Qu’en est-il ? Nos plaintes resteront peut-être à jamais emprisonnées dans l’espace-temps infini. Qui le sait ? Leurs mystères resteront alors à jamais dans les arcanes des arcades de la toile d’araignée.

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    Une petite épine sur leur couronne aux inébranlables de la foi de la part d’un aveugle parmi les borgnes : http://atheisme.free.fr/

    Doriane Purple

  • Oraisons funèbres d’un boss pas du tout hué

                  Ubi est, mors, victoria tua ?           
                  Ô mort, où est ta victoire ?

                  
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         Le ressort de ta montre a cassé       
         et ta dernière heure a sonné.      
         Adieu l’artiste.    
         Adieu le faux pouêt pouêt et le vrai poète…

    « En dernier ressort 

    Je connaissais un sportif qui prétendait

    avoir plus de ressort que sa montre.

    Pour le prouver, il a fait la course 

    contre sa montre.   

    Il a remonté sa montre,   

    il s'est mis à marcher en même temps qu'elle.

    Lorsque le ressort de la montre est arrivé en bout de course,

    la montre s'est arrêtée.

    Lui a continué,

    et il a prétendu avoir gagné

    en dernier ressort !
        
       
       

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    Ouï-dire

    Il y a des verbes qui se conjuguent
    très irrégulièrement.
    Par exemple, le verbe ouïr.
    Le verbe ouïr, au présent, ça fait:
    J'ois... j'ois...
    Si au lieu de dire "j'entends", je dis "j'ois",
    les gens vont penser que ce que j'entends est joyeux
    alors que ce que j'entends peut être
    particulièrement triste.
    Il faudrait préciser:
    "Dieu, que ce que j'ois est triste!"
    J'ois...
    Tu ois...
    Tu ois mon chien qui aboie le soir au fonds des bois?
    Il oit...
    Oyons-nous?
    Vous oyez...
    Ils oient.
    C'est bête!
    L'oie oit. Elle oit, l'oie!
    Ce que nous oyons, l'oie l'oit-elle?
    Si au lieu de dire "l'oreille",
    on dit "l'ouïe", alors:
    Pour peut que l'oie apartienne à Louis:
    - L'ouïe de l'oie de Louis a ouï.
    - Ah oui?
    Et qu'a ouï l'ouïe de l'oie de Louis?
    - Elle a ouï ce que toute oie oit...
    - Et qu'oit toute oie?
    - Toute oie oit, quand mon chien aboie
    le soir au fond des bois,
    toute oie oit:
    ouah! ouah!
    Qu'elle oit, l'oie!...
    Au passé, ça fait:
    J'ouïs...
    J'ouïs!
    Il n'y a vraiment pas de quoi! »

     

     Raymond Devos

     http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3382,36-784107@51-783858,0.html

     http://www.univ-rouen.fr/flaubert/bovary/bovary_6/notices/oraisons.html