Tueurs-nés
Doriane Purple
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Doriane Purple
La planète des singes : Pierre Boulle et autres cousins pas si éloignés que cela…
Le patrimoine héréditaire des primates ressemble à plus de 98% à celui des hommes. Leur comportement social nous montre à quel point nous nous ressemblons.
" Le gorille est le plus grand des singes actuels, juste avant l’homme.
Bien qu’il fut observé en premier, il n’est définitivement reconnu par les naturalistes qu’en 1852 alors que s’affirment les théories de l’évolution. Le gorille, bien malgré lui, arrive dans un contexte très polémique.
Depuis sa découverte par les occidentaux au cœur du XIXème siècle, les affirmations les plus insensées en font un monstre violent ou un satyre démoniaque évoquant la honte des origines.
Un siècle plus tard, et grâce à des pionnières comme Dian Fossey, se dessine une toute autre image du plus pacifique de tous les grands singes, autrement dit les chimpanzés, les orangs-outans, les hommes et même les bonobos.
Il partage 98% de ses gènes avec les hommes et on estime que sa lignée se sépare de la nôtre vers 9 millions d’années, quelque part en Afrique.
Un seul fossile, controversé, livre un repère bien incertain sur une évolution encore ignorée.
Entre les mythes éculés et les révélations fascinantes des scientifiques, les gorilles sortent des brumes de notre ignorance avant, hélas, de disparaître à jamais avec les dernières forêts d’Afrique, terre de nos origines communes."
Dans le cadre de l'exposition "Gorilles" du Palais de la découverte qui a lieu du 23 mai au 26 novembre 2006, conférence "Gorilla, mon amour : de King Kong au géant magnifique" par Pascal Picq, paléoanthropologue au Laboratoire de Paléoanthropologie et Préhistoire au Collège de France.
La Belle et la Bête
"Dian Fossey demeure dans les mémoires comme une figure légendaire des forêts africaines, étroitement associée à la défense des gorilles. Elle découvre l'Afrique grâce à des amis. Lors d'un voyage sur ce continent, en 1963, elle rencontre le Dr Louis Leakey, qui la convainc de l'importance des recherches entreprises sur les grands singes. Elle consacrera dès lors le reste de sa vie à étudier les gorilles des montagnes
Elle s'installe d'abord au Zaïre puis, la situation politique se dégradant dangereusement, au Rwanda. En 1967, Dian Fossey établit dans le parc national des Volcans son campement de recherche, le Karisoke. Commence alors une lente immersion dans le territoire des gorilles. Patiemment, elle observe leurs mœurs et les fondements de leur société. Trois ans plus tard, elle établit le premier contact amical jamais enregistré d'un gorille envers un humain : Peanuts, un mâle adulte de près de trois cents kilos, vient lui toucher la main. Mais la médiatisation de son travail débute vraiment lorsque Digit, un jeune mâle, se fait tuer par des braconniers. Dian Fossey alerte alors la presse et lance une campagne contre le braconnage. Après qu'elle eut fait la couverture de la revue américaine National Geographic, les dons affluent, lui permettant de consacrer le restant de sa vie au sauvetage des gorilles. Dian Fossey est tuée le 26 décembre 1985, dans des circonstances qui n'ont jamais été éclaircies. De son œuvre, il reste sa fondation, la Dian Fossey Gorilla Fund, qui continue son action pour la défense des gorilles. En 1986, Michael Apted porte à l'écran son autobiographie Gorilles dans la brume, avec Sigourney Weaver dans le rôle de cette femme au destin extraordinaire."
D’après l’encyclopédie de Yahoo!
"Partie pour six mois, Dian Fossey restera dix-neuf ans dans la jungle, jusqu’à son assassinat, jamais élucidé, le 26 décembre 1985. Elle mit tout en œuvre pour défendre les gorilles, auxquels elle voua une passion illimitée. Adapté de son récit Treize ans chez les gorilles, le film est une ode à la nature et aux animaux en même temps qu’une dénonciation de la cruauté humaine. Mieux encore que l’excellente Sigourney Weaver, les gorilles tiennent leurs rôles en véritables professionnels."
D’après http://www.arte.tv
Le métal acéré coule dans mes veines, brûlant de son feu liquide mes tympans. Ses flammes noires aspergent d'essence méphitique mon âme sombre, l'allumant d'un éclat crépusculaire, ravageur, le déchirant de ses riffs gutturaux. Ses fumées m’étouffent, exhalant leur souffle rauque et aciéré, phosphorant mes yeux rougis par la folie brutale de ces bruits métalliques. Serait-ce un avant-goût du dantesque Enfer ou plus simplement un léger étourdissement bien terre à terre ?
Doriane Purple