Un cri dans la nuit...
SUPERNOVAE
"En simulant la fin des étoiles massives, on sait qu'elles meurent dans un cri."
D'après Science et Vie
"Les célèbres tableaux d'Edvard Munch Le Cri et La Madone, volés en août 2004, ont été retrouvés, jeudi 31 août. "La police d'Oslo peut confirmer que les deux tableaux sont maintenant en notre possession", a déclaré Yver Stensrud, responsable de la section de lutte contre les crimes organisés, lors d'une conférence de presse. "C'est un jour de joie pour nous, pour la police, les propriétaires des tableaux et le public qui pourra bientôt admirer à nouveau ces tableaux", a-t-il ajouté.
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Le Cri, un des plus célèbres tableaux du maître norvégien, représente un visage terrifié sous un ciel rouge sang. Autre pièce maîtresse de Munch (1863-1944), La Madone représente une femme à la longue chevelure sombre et à la poitrine dénudée. Ces deux tableaux ont été peints en 1893.
Les deux œuvres avaient été dérobées au Musée Munch d'Oslo, le 22 août 2004. Deux individus armés et encagoulés avaient fait irruption en plein jour dans le musée, s'étaient emparés des deux tableaux sous le regard de visiteurs médusés, puis s'étaient enfuis dans un véhicule volé conduit par un complice.
En mai, trois hommes avaient été condamnés à huit ans de prison pour ce vol. Deux d'entre eux avaient également été condamnés à payer 122 millions de dollars (95 millions d'euros). Peints en plusieurs exemplaires, les deux toiles étaient restés jusqu'alors introuvables malgré la récompense de 2 millions de couronnes (environ 250 000 euros) promise par la municipalité d'Oslo, propriétaire de la collection Munch. Les experts avaient toujours estimé que ces chefs-d'œuvre étaient trop connus pour être écoulés sur le marché de l'art."
D'après Le Monde
Commentaires
Criant de vérité (de poésie)
" Horloge! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : Souviens-toi!
Les vibrantes Douleurs dans ton cœur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible;
Le Plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.
Trois mille six cents fois par heure, la Seconde
Chuchote : Souviens-toi! — Rapide avec sa voix
D'insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde!
Remember! Souviens-toi! prodigue! Esto memor!
(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or!
Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup! c'est la loi.
Le jour décroît; la nuit augmente; souviens-toi!
Le gouffre a toujours soif; la clepsydre se vide.
Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,
Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge,
Où le Repentir même (oh! la dernière auberge!),
Où tout te dira : "Meurs, vieux lâche ! il est trop tard!" "
D'après quel poète ?
Retenez donc ce cri: "Remember! ", hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère léonin!