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peinture

  • Bâbâle...

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    "Pour le peintre norvégien Edvard Munch, angoissé et torturé, l'art a servi d'exutoire. Une rétrospective de ses œuvres, à Bâle, témoigne de l'enfer d'un génie obsédé par l'humain.
    On peut appréhender une œuvre au regard de l'histoire de l'art, mais aussi l'apprécier pour ce qu'elle exprime. Concernant les tableaux d'Edvard Munch (1863-1944) - prononcez «munk», comme en Norvège, son pays natal - la seconde approche semble la plus appropriée.

    Bien sûr, comme le montre la rétrospective de la Fondation Beyeler, à Bâle, en Suisse, son style s'inscrit dans une époque, évoluant d'une veine impressionniste aux prémices de l'expressionnisme, empruntant d'abord à Pissarro, puis à Whistler ou Böcklin, à Van Gogh ou Gauguin. Cependant, ses tableaux, qui lui valurent d'être qualifié de «barbouilleur», saisissent, avant tout, par leur intensité psychologique. S'appuyant sur l'expérience vécue, ils parcourent tous les degrés de l'échelle du mal-être. S'ils reflètent la personnalité torturée de leur auteur, ils atteignent aussi à l'universalité. Car ils parlent de l'âme...

    Le fameux Cri, sa toile la plus célèbre - dont le vol, en 2004, au musée d'Oslo, a défrayé la chronique, jusqu'à ce qu'on la retrouve en 2006 - n'est pas présenté. Mais les quelque 130 peintures, 85 dessins et gravures exposés mettent à nu l' «enfer intérieur» du peintre. Il faut dire que la vie ne l'a pas épargné. Elevé dans le puritanisme, Munch connaît très tôt le malheur. Sa mère meurt de tuberculose alors qu'il n'a que 5 ans; sa sœur aînée disparaît, pour les mêmes raisons, lorsqu'il en a 14. Et son père sombre dans la dépression.

    Munch convaincra ce dernier, qui le voyait ingénieur, de le laisser suivre des études artistiques. Ce sera son exutoire. L'esprit de révolte gagne le jeune homme dans les années 1880, à l'époque où il fréquente la bohème d'Oslo, qui prône l'anarchie, l'athéisme et une sexualité libérée. Alors se manifeste, dans sa peinture, son obsession de l'humain, que confortera sans doute la lecture de Strindberg et d'Ibsen. Sa peinture révèle, en tout cas, ses angoisses et ses peurs, qui sont aussi les nôtres, de la vie, de l'amour, de la solitude ou de la mort. La reconnaissance viendra au début du XXe siècle. De grandes rétrospectives lui seront consacrées à Oslo et à Berlin, à la fin des années 1920. Peu de temps après, les nazis confisquent 80 de ses tableaux, conservés dans les musées et les collections particulières d'Allemagne. Ils les exposent à leur tour, les livrant à la vindicte des cimaises, sous le qualificatif d' «art dégénéré». Et pourtant ils nous régénèrent...

    Edvard Munch, Fondation Beyeler, Bâle. Jusqu'au 15 juillet."

     
     
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    Si mon emploi du temps de futur père bis me laisse quelques latitudes en ce début juillet, j'irai admirer le spleen pictural de Munch en laissant couler sur les trottoirs-parkings de Bâle mes larmes et tout l'argent de mes poches déchirées.
     
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    Doriane Purple 
     

  • Père Noël vêtu de noir

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    Le Père Noël, cette année, était vêtu de noir, peut-être à cause de la suie dans la cheminée, et sentait autant la souffrance que le soufre. Il a jeté dans mes Docs une panoplie complète pour me déguiser en gothique: une trousse à maquillage aux couleurs contrastées, des colifichets morbides (bagues à tête de mort, ankh d'Anubis...), des habits de deuil...

  • Un cri dans la nuit...

    SUPERNOVAE
    "En simulant la fin des étoiles massives, on sait qu'elles meurent dans un cri."

     

    D'après Science et Vie

     

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    "Les célèbres tableaux d'Edvard Munch Le Cri et La Madone, volés en août 2004, ont été retrouvés, jeudi 31 août. "La police d'Oslo peut confirmer que les deux tableaux sont maintenant en notre possession", a déclaré Yver Stensrud, responsable de la section de lutte contre les crimes organisés, lors d'une conférence de presse. "C'est un jour de joie pour nous, pour la police, les propriétaires des tableaux et le public qui pourra bientôt admirer à nouveau ces tableaux", a-t-il ajouté.

     


    D'une valeur combinée proche de 100 millions de dollars (83 millions d'euros), les deux œuvres sont "en assez bon état", a indiqué M. Stensrud. "Les dégâts sur les tableaux sont bien moindres que ce que nous pouvions redouter. Des tests de densité seront pratiqués plus tard", a-t-il ajouté. M. Stensrud n'a pas précisé dans quelles conditions et où les deux tableaux avaient été retrouvés. Il a en revanche affirmé qu'aucune rançon n'avait été payée et qu'aucune nouvelle arrestation n'avait eu lieu.

     

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    Le Cri, un des plus célèbres tableaux du maître norvégien, représente un visage terrifié sous un ciel rouge sang. Autre pièce maîtresse de Munch (1863-1944), La Madone représente une femme à la longue chevelure sombre et à la poitrine dénudée. Ces deux tableaux ont été peints en 1893.

    Les deux œuvres avaient été dérobées au Musée Munch d'Oslo, le 22 août 2004. Deux individus armés et encagoulés avaient fait irruption en plein jour dans le musée, s'étaient emparés des deux tableaux sous le regard de visiteurs médusés, puis s'étaient enfuis dans un véhicule volé conduit par un complice.

    En mai, trois hommes avaient été condamnés à huit ans de prison pour ce vol. Deux d'entre eux avaient également été condamnés à payer 122 millions de dollars (95 millions d'euros). Peints en plusieurs exemplaires, les deux toiles étaient restés jusqu'alors introuvables malgré la récompense de 2 millions de couronnes (environ 250 000 euros) promise par la municipalité d'Oslo, propriétaire de la collection Munch. Les experts avaient toujours estimé que ces chefs-d'œuvre étaient trop connus pour être écoulés sur le marché de l'art."

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    D'après Le Monde