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art

  • A la recherche de l’amour perdu…

     

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    Quel est donc ce carcan de condamné qui m’oppresse de jour en jour ? Quelle est donc cette camisole de fou conscient de sa déviance qui m’enserre au point de suffoquer ? Quelle est donc cette armure métallique de soldat déjà mort qui m’emprisonne au cœur de mon univers intrinsèque et introverti ? Quel est donc ce scaphandre cosmogonique qui me plaque face à la noirceur de mes cieux?  Ne serait-ce pas mon parti pris musical qui ne se réfère qu’à mon état d’âme couturé de cicatrices encore chaudes malgré le temps ? Punk, grunge, métal, le noir me va-t-il si bien ? Où est donc mon éclectisme musical salutaire d’antan, d’un temps où l’avenir me semblait être un horizon aux multiples possibilités et non pas une unique  ruelle étroite en sens unique, avec le tombeau comme seule issue ? Où sont passées les voix douces et suaves de Whitney Houston, de Maria Carey, de Lisa Stansfield sinon avalées par la drogue, la dépression ou les rides de la vieillesse naissante sur mes tempes déjà grisonnantes ? Où est cette soif de voyage intersidéral vers d’autres planètes musicales bien plus colorées que mon âme grise et que mon cœur noir ? Le salut viendra peut-être de cette planète à la fois si proche et si éloignée qu’est cette sphère rouge de Mars
     
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    Où es-tu belle brune éburnéenne perdue de l’éclectisme perdu de ma jeunesse perdue ? J'ai le coeur chagrine... Quelle piste as-tu suivie dans cette immensité bruitale ?

    Doriane Purple 

  • Bâbâle...

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    "Pour le peintre norvégien Edvard Munch, angoissé et torturé, l'art a servi d'exutoire. Une rétrospective de ses œuvres, à Bâle, témoigne de l'enfer d'un génie obsédé par l'humain.
    On peut appréhender une œuvre au regard de l'histoire de l'art, mais aussi l'apprécier pour ce qu'elle exprime. Concernant les tableaux d'Edvard Munch (1863-1944) - prononcez «munk», comme en Norvège, son pays natal - la seconde approche semble la plus appropriée.

    Bien sûr, comme le montre la rétrospective de la Fondation Beyeler, à Bâle, en Suisse, son style s'inscrit dans une époque, évoluant d'une veine impressionniste aux prémices de l'expressionnisme, empruntant d'abord à Pissarro, puis à Whistler ou Böcklin, à Van Gogh ou Gauguin. Cependant, ses tableaux, qui lui valurent d'être qualifié de «barbouilleur», saisissent, avant tout, par leur intensité psychologique. S'appuyant sur l'expérience vécue, ils parcourent tous les degrés de l'échelle du mal-être. S'ils reflètent la personnalité torturée de leur auteur, ils atteignent aussi à l'universalité. Car ils parlent de l'âme...

    Le fameux Cri, sa toile la plus célèbre - dont le vol, en 2004, au musée d'Oslo, a défrayé la chronique, jusqu'à ce qu'on la retrouve en 2006 - n'est pas présenté. Mais les quelque 130 peintures, 85 dessins et gravures exposés mettent à nu l' «enfer intérieur» du peintre. Il faut dire que la vie ne l'a pas épargné. Elevé dans le puritanisme, Munch connaît très tôt le malheur. Sa mère meurt de tuberculose alors qu'il n'a que 5 ans; sa sœur aînée disparaît, pour les mêmes raisons, lorsqu'il en a 14. Et son père sombre dans la dépression.

    Munch convaincra ce dernier, qui le voyait ingénieur, de le laisser suivre des études artistiques. Ce sera son exutoire. L'esprit de révolte gagne le jeune homme dans les années 1880, à l'époque où il fréquente la bohème d'Oslo, qui prône l'anarchie, l'athéisme et une sexualité libérée. Alors se manifeste, dans sa peinture, son obsession de l'humain, que confortera sans doute la lecture de Strindberg et d'Ibsen. Sa peinture révèle, en tout cas, ses angoisses et ses peurs, qui sont aussi les nôtres, de la vie, de l'amour, de la solitude ou de la mort. La reconnaissance viendra au début du XXe siècle. De grandes rétrospectives lui seront consacrées à Oslo et à Berlin, à la fin des années 1920. Peu de temps après, les nazis confisquent 80 de ses tableaux, conservés dans les musées et les collections particulières d'Allemagne. Ils les exposent à leur tour, les livrant à la vindicte des cimaises, sous le qualificatif d' «art dégénéré». Et pourtant ils nous régénèrent...

    Edvard Munch, Fondation Beyeler, Bâle. Jusqu'au 15 juillet."

     
     
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    Si mon emploi du temps de futur père bis me laisse quelques latitudes en ce début juillet, j'irai admirer le spleen pictural de Munch en laissant couler sur les trottoirs-parkings de Bâle mes larmes et tout l'argent de mes poches déchirées.
     
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    Doriane Purple 
     

  • Artiste visionnaire?

    Ses dessins futuristes d'humanoïdes emprisonnés dans de sombres parois technologiques hantent mes nuits depuis les années 80. A quand la fusion débridée et inquiétante de l'homme avec la machine ?

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     "L’esthétique de nos cauchemars les plus fous, c’est le domaine de H.R. Giger, un artiste surréaliste suisse. Salvador Dali avait de l’humour. Mais lui, il ne rigole pas du tout."

    A ne pas manquer sur Tracks aujourd'hui.

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    Alien es-tu là?

    http://www.arte-tv.com/fr/art-musique/tracks/Cette-semaine/20050106/1241600.html

    http://www.hrgiger.com/

    Doriane Purple