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  • Rock'Noël Roll

    Let's roll, easy rider!

     

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    Doriane Purple 

     

  • A la recherche de l’amour perdu…

     

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    Quel est donc ce carcan de condamné qui m’oppresse de jour en jour ? Quelle est donc cette camisole de fou conscient de sa déviance qui m’enserre au point de suffoquer ? Quelle est donc cette armure métallique de soldat déjà mort qui m’emprisonne au cœur de mon univers intrinsèque et introverti ? Quel est donc ce scaphandre cosmogonique qui me plaque face à la noirceur de mes cieux?  Ne serait-ce pas mon parti pris musical qui ne se réfère qu’à mon état d’âme couturé de cicatrices encore chaudes malgré le temps ? Punk, grunge, métal, le noir me va-t-il si bien ? Où est donc mon éclectisme musical salutaire d’antan, d’un temps où l’avenir me semblait être un horizon aux multiples possibilités et non pas une unique  ruelle étroite en sens unique, avec le tombeau comme seule issue ? Où sont passées les voix douces et suaves de Whitney Houston, de Maria Carey, de Lisa Stansfield sinon avalées par la drogue, la dépression ou les rides de la vieillesse naissante sur mes tempes déjà grisonnantes ? Où est cette soif de voyage intersidéral vers d’autres planètes musicales bien plus colorées que mon âme grise et que mon cœur noir ? Le salut viendra peut-être de cette planète à la fois si proche et si éloignée qu’est cette sphère rouge de Mars
     
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    Où es-tu belle brune éburnéenne perdue de l’éclectisme perdu de ma jeunesse perdue ? J'ai le coeur chagrine... Quelle piste as-tu suivie dans cette immensité bruitale ?

    Doriane Purple 

  • Domestic Landscapes...

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    "Bert Teunissen, photographe néerlandais, est entré par hasard, un jour de 1996, dans un vieux café de Castelnau, en Provence. Il n’a jamais oublié. Le mobilier est simple, un feu brûle dans l’âtre, l’atmosphère lui rappelle la maison de ses grands-parents, depuis longtemps rasée. La photographie de la vieille dame assise au milieu de ce café devait être la première d’une série qui compte aujourd’hui plus de 350 clichés.

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    Pendant dix ans, Bert Teunissen a sillonné neuf pays, en quête de ces lieux singuliers où le temps paraît suspendu. Ses voyages l’ont conduit en Belgique, en Grande-Bretagne, au Portugal et jusque dans les coins les plus reculés d’Europe. Ses « paysages domestiques » sont toujours habités : au centre, un homme, une femme, un couple d’ancêtres, invite l’observateur à entrer dans son intimité, à visiter sa cuisine, son salon, sa chambre – des pièces toutes simples, qui n’ont pas été refaites depuis des décennies, où souvent il n’y a pas l’électricité.
    Bert Teunissen capture la lumière avec une palette et une sensibilité qui rappelle les grands maîtres hollandais, Vermeer de Delft ou Pieter de Hooch.
    Les magnifiques travaux de ce photographe de 48 ans sont exposés pour la première fois en Allemagne, au Kunstmuseum de Krefeld. Les éditions Kerber Verlag publient parallèlement à l’exposition un volume illustré avec des textes signés Bert Teunissen.
    « Metropolis » a regardé de près le photographe travailler et a visité son exposition à Krefeld.  "

    D'après Arte

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    Dans nos sociétés industrialisées, mécanisées et purement mécaniques, la vieillesse n'est pas une descente mirobolante d'un boulevard fréquenté, sous les vivats de la foule nombreuse, vers le dernier vol plané de l'au-delà: elle n'est qu'un pénible périple peu lointain sur le chemin vicinal creusé d'ornières fangeuses de la solitude.

    C'est cette solitude des âmes et des coeurs qui transparaît, au delà du dénuement ostentatoire des murs flétris des souvenirs, au travers des photographies de Bert Teunissen. Peut-être y-a-t-il aussi une impression de déjà vu, une vieille réminiscence venue des territoires de l'enfance, une photographie jaunie de figures fières, malgré tout, d'aïeux, un souvenir tout à la fois flou et vivace de mes grands-parents, un pincement au coeur aigu et diaphane, la fin d'une époque à jamais révolue, la révélation nette et précise du devenir mortuaire, oublié de tous par peur de ces pandémies sinistres que sont la vieillesse et la mort dans notre société hautement consommatrice, réalités peu porteuses en matière de marketing...

    Perdre un de ses grands-parents, c'est perdre une partie de sa jeunesse... de sa mémoire, de sa sagesse, de son humanité, de son immortalité éphémère...

    C'est aussi mettre en exergue les véritables priorités  de nos courts instants de vie, loin des chants des sirènes des vies trépidantes que nous impose la vie moderne, au sein de nos paysages domestiques...

    Doriane Purple