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  • Into the Wild...

     

    Hard Sun - OST "Into the wild" Eddie Vedder

    Lyrics:

    when I walk beside her
    i am the better man
    when I look to leave her
    I always stagger back again
    once I built an ivory tower
    so I could worship from above
    and when I climbed down to be set free
    she took me in again

    there's a big
    a big hard sun
    beaten on the big people
    in the big hard world

    when she comes to greet me
    she is mercy at my feet
    when I see her pin her charm
    she just throws it back again
    once I sought an early grave
    to find a better land
    she just smiled and laughed at me
    and took her blues back again

    there's a big
    a big hard sun
    beaten on the big people
    in the big hard world

    there's a big
    a big hard sun
    beaten on the big people
    in the big hard world

    when I go to cross that river
    she is comfort by my side
    when I try to understand
    she just opens up her eyes

    there's a big
    a big hard sun
    beaten on the big people
    in the big hard world

    once I stood to lose her
    when I saw what I had done
    bound down and flew away the hours
    of her garden and her sun
    so I tried to warn her
    i'll turn to see her weep
    40 days and 40 nights
    and it's still coming down on me

    there's a big
    a big hard sun
    beaten on the big people
    in the big hard world

    there's a big
    a big hard sun
    beaten on the big people
    in the big hard world

    there's a big
    a big hard sun
    beaten on the big people
    in the big hard world

    there's a big
    a big hard sun
    beaten on the big people
    in the big hard world

     

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    Dernier sourire d'un nouveau clochard céleste, d'un nouveau Chris(t): illuminé ou messianique ?

     

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     Doriane Purple

  • Purple rain...

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    Attention, annonce d'une piquante pluie violette pour le premier week-end de juillet 2008 sur Belfort et ses environs...

    Je pourrai enfin, après bien longtemps, prendre une douche rafraîchissante cette année, en tout cas le samedi et le dimanche...

    Je commençais à sentir l'odeur nauséeuse de ma vieillesse proche...

     

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    Doriane Purple 

     

     

  • Profession de foi d’une prose prosaïque

    Aux albatros aux ailes de géant les empêchant de marcher…
    A ces princes des nuées qui hantent la tempête et se rient de l’archer…

     

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    Je ne veux point être un de ces Icare qui, par leur fierté effrénée, s’envolent et s’en vont tenter, par leur poétique talent, de côtoyer les dieux immortels, juchés haut sur leur estrade olympienne à jamais inaccessible, risquant ainsi de brûler au Soleil rougeoyant de la gloire fugitive, leurs ailes fragiles pincées de cire illusoirement solide d’abeilles éphémères. Je ne serai jamais l’un de ces Phaéton réclamant à grands cris à leur père Hélios de saisir les rênes de son char flamboyant et ne sachant pas, par leur inexpérience juvénile et par leur trop plein d’enthousiasme, guider l’attelage divin, embrasant alors les cieux, puis la Terre avant, enfin, d’être foudroyés par Zeus arrêtant alors leur catastrophe nucléaire. Il y a bien trop de risques à vouloir se prétendre un dieu. Parfois je l’admets, on le devient à force d’y croire, à force d’y travailler... Mais on le devient toujours dans l’ombre de ces dieux premiers, écrasé par leurs fabuleux exploits passés.
     
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    Dans le crépuscule agité, rougeoyant sombrement, je ne suis moi, qu’un malingre être vivant à moitié dans l’ombre déjà sélénite, frôlé quelquefois par les rayons fantomatiques de ce soleil des loups. Et quand vient le soir, pour qu'un ciel flamboie, le rouge et le noir ne s'épousent-ils pas ?
     
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    Je ne suis qu’un vil et sombre corbeau, perché fébrilement sur un arbre rabougri, desséché, ténébreux, guettant de ses yeux rétrécis et froids, semblables à ceux du fin goupil, la morne plaine napoléonienne d’un lointain Victor, qui m’entoure, résultat de mon bannissement indéfini pour l’expiation de mes châtiments. Car ainsi est mon âme, elle n’est faite que de petits riens, qui se résument à un grand néant. Je ne suis qu’une vulgaire corneille qui boit l’eau de la fontaine du haut d’une racine de la bruyère. Ce ne sont pas quarante siècles qui me contemplent, voire vingt ou encore trois. Aucun temps ne se meut en contemplation à mon sujet. Je ne suis qu’une serre crochue… noire et sale qui trépigne et qui se complaît dans la noirceur des ténèbres terrestres.
     
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    Je me repais et me sustente de l’indicible neurasthénie des cadavres gisants du passé : de-ci, un globe oculaire ayant effleuré les fleurs du mal d’un paysage dantesque, de-là un doigt ayant touché la grâce d’une peau d’albâtre, de-ci, encore, un poing tendu vers les cieux impudiques, frôlant le tragique, de-là, ensuite, un cœur trempé d’un sang jailli d’une passion platonique et inhumaine, tout près d’un foie baignant dans une cirrhose sirupeuse d’excès de traces d’alcool apollinairien.
     
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    Ci-gisent les restes ensanglantés et putrides de ma mémoire exsangue de vitalité. Je me complets dans ces lits mortuaires, dans ces suaires tâchés par les blessures de l’âme, dans ces cauchemardesques sommeils agités et sombrement nocturnes. Des visions atrocement souterraines éclairent mon inspiration d’éclairs noirs qui vrillent mon cerveau, vibrant alors dans de folles contorsions lucifériennes. Parfois, je m’envole d’une aile menaçante aux mauvaises augures sur ces vastes terres désolées qui, tout à la fois, m’effraient et me consolent dans leur immobilité morbide. J’erre, tel une âme en peine, à ras du sol fangeux, chevauchant un vent glacé, accompagné par les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse, inhalant maladivement les râles et les exhalaisons méphitiques de ces charognes décomposées et inspiratrices de mémorial et enfin, en retrouvant mon arbre immonde, je gratte d’une serre malhabile sur son écorce pourrie des hiéroglyphes sibyllines, s’entremêlant et parachevant la prose maudite et prosaïque de mon troisième testament.
     
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    Ce corvidé de ces corps vidés qui anime notre anima animale n’est point une bête qui nous pousse vers l’avant; bien au contraire, cet archange noir et déchu, nous pousse vers notre propre abîme intime, vers notre propre tombe, glissant dans notre sang sa bile noire. Cette bête immonde et immeuble n’est pas l’Ennui mais le Spleen, hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère !
     
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    Doriane Purple



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    Spleen

    Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
        Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
        Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
        Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;
       
        Quand la terre est changée en un cachot humide,
        Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
        S'en va battant les murs de son aile timide
        Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;
       
        Quand la pluie étalant ses immenses traînées,
        D'une vaste prison imite les barreaux,
        Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
        Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
       
        Des cloches tout à coup sautent avec furie
        Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
        Ainsi que des esprits errants et sans patrie
        Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
       
        - Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
        Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
        Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
        Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.


    Baudelaire, Les fleurs du mal LXXVIII
  • Qu'est-ce tu bois Doudou, dis donc ?

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     Qu'est-ce que tu bois Doudou, dis donc ! 

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    Quel terroriste du bon mot, ce Carlos! Loin d'être un chacal sous ses airs de nounours-garou, c'était l'ami n°1 des petits et des grands! 

     

    Doriane Purple 

  • Les dessous... sociaux de la féminité...

    "Du corset au soutien-gorge en passant par la brassière, les innovations ont remodelé le sous-vêtement féminin. Ce récit, ponctué d'interventions d'historiens de la mode et de médecins, aborde ainsi l'évolution du statut des femmes dans la société.

    'Maintien-gorge', 'brassière', 'corset', 'bustier ', ' soutien-gorge'... L'évolution de la lingerie féminine n'a pas été seulement dictée par les courants de la mode, elle a aussi suivi de près les aléas de l'Histoire. Et pour celle plus particulière du soutien-gorge, elle a surtout été conditionnée par l'évolution du statut des femmes dans la société. Qui se douterait que derrière ces petits morceaux de tissu se cachent autant de passions secrètes, de petites histoires qui rejoignent souvent la grande, d'inventions technologiques méconnues et de personnages aux destins singuliers qui à leur manière ont fait avancer la cause des femmes ?

    Entretien avec Bernard George, réalisateur

    Pourquoi avoir choisi de réaliser ce documentaire ?
    Bernard George :
    C'est passionnant de raconter ce qui a bouleversé la vie des femmes à travers le prisme de leurs dessous, et plus particulièrement de leurs soutiens-gorge ! On est à la fois dans une promenade sociologique et ludique. On traverse l'histoire en regardant l'image et la place de la femme dans la société.
    Ainsi, au Moyen Age, la femme est corsetée. C'est le cas jusqu'au siècle des Lumières où l'on se rend compte que le corset n'est pas bon pour la santé et provoque des maladies.
    Avec la Révolution, la place de la femme change, elle s'affirme : la mode évolue, les dessous aussi.
    Puis, sous le Consulat, il y a une réaction. La femme doit rentrer à la maison, le corset revient.

    Les changements historiques influencent donc les dessous ?
    B. G. :
    Evidemment ! Si le corset disparaît pendant la Grande Guerre, c’est parce que les femmes vont travailler à l'usine à la place des hommes. Et comme le corset est trop contraignant, il faut l'enlever. Au début des années 20, ces femmes, émancipées pendant la guerre, veulent que ça se voie : elles coupent leurs cheveux, elles fument… Elles deviennent des "femmes tubes", n’ont plus de dessous et aplatissent leurs seins. Les circonstances historiques ont donc modifié l’objet.

     

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    Vous semblez vous intéresser particulièrement au XIXe siècle. Pourquoi ?
    B. G. :
    Pour l'iconographie tout d'abord. Ensuite, on ne se rend pas assez compte à quel point la mode fut contraignante pour la femme. Le corset est même un véritable objet de torture. La période est aussi révolutionnaire : avec les suffragettes, un grand mouvement féministe se met en place. L'après-Seconde Guerre mondiale est très drôle, avec les seins en obus, les pin-up… L'image véhiculée est celle de la femme-objet.

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    Aujourd'hui, l'offre est protéiforme. Le soutien-gorge devient un objet de bien-être. Enfin, on se pose la question médicale, de savoir si le soutien-gorge est un bienfait pour la femme."

     

    D'après France5 

    Vendredi 8 mars: journée (unique) de la femme... Les femmes n'ont pas fini leur lutte contre la ségrégation des hommes...

    Qu'elle soit considérée comme une Eve ou une Pandore, la femme reste pour l'homme naïf une bien étrange et dangereuse créature...

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    Doriane Purple 

  • What's up?

     

     
    Don't disturb. Drunk brain in progress...
    To be continued...
     
    Doriane Purple