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Doriane Purple - Page 20

  • Beautiful Losers

    J’aime ARTE et je le dis !

     

    Un très intéressant Tracks sur les Beautiful Losers…

     

    " Quel est le point commun entre cette horde de skaters du début des années 90, le peintre maudit Vincent Van Gogh, la tête brûlée des New York Dolls Johnny Thunders et l'incorrigible Pete Doherty ? Ils font tous parti de l'infâme tribu des "Beautiful Losers".

    Cette formule, c'est le nom d'une nouvelle de Leonard Cohen publiée en 66. Le poète canadien a 32 ans quand il imagine cette histoire écrite sous amphétamine. Mais déjà le mythe du perdant magnifique s'était propagé avec les hoboes dès les années 30. Ces travellers qui parcourent l'Amérique accrochés aux trains de marchandises inspireront La Beat Génération. Leur modèle à tous : Stagger Lee. En tuant en 1895 son partenaire de tripot, il devient le premier héros légendaire noir et insoumis. Archétype du beautiful loser, il inspire des centaines de chansons, et son fantôme hante les soulmen comme Ike Turner ou Sly Stone. Rebelles, les perdants magnifiques tirent leurs forces de leurs faiblesses. Vivant au jour le jour, contre-productifs, qu'ils soient punks ou surfers, ils font de la beautiful lose un art de vie.

     

    medium_32.jpgDans un monde où tout s'achète et tout se vend, les derniers hommes libres sont ceux qui n'ont pas peur de tout perdre. Navigant à l'instinct, ils prennent tous les risques, passent pour des fous ou de doux rêveurs. Mais au bout du compte ils se révèlent visionnaires et inventent le monde de demain. Pas de plan de carrière chez les beautiful losers: ce sont les vrais héros modernes.

     

    Héritiers de Stagger Lee ou de Robert Johnson, les héros du blues originel, fascinés comme Leonard Cohen par la Beat Generation de Kerouac ou de Burroughs, ou inspirés par les légendes déglinguées du Funk ou du Punk, de Sly Stone à Sid Vicious, les "perdants magnifiques" ont écrit quelques-unes des plus belles pages de la musique, de la littérature ou des arts plastiques. Aujourd'hui, ils s'appellent Pete Doherty, Mike Skinner, Sonic Youth ou Marilyn Manson: dans notre monde de plus en plus formaté, ces hors-cadre n'ont jamais été aussi nécessaires. "

     

    D’après http://www.arte-tv.com/fr/search__results/1228682.html

     

    A lire pêle-mêle : Sur la route de Jack Kerouac, Mémoires de l’enfer de Marilyn Manson.

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    Doriane Purple

     

  • Capharnaüm !!!

    Pour combattre la morosité de la solitude de l’âme inanimée, pour sûr, soyons désinvoltes dans nos choix filmiques !

     

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    Après une raillerie du Sud-Est (http://espigoule.com/), soyons ânes avec une moquerie du déjà Sud-Ouest ( http://www.allocine.fr/film/video_gen_cfilm=110049.html  ) :

    "Quelques habitants d'un petit village aveyronnais résistent avec "bon sens citoyen", humour et poésie, au rouleau compresseur de la mondialisation."

    Ou comment allier thèses économiques et prothèses campagnardes.

     

    Si le cafard persiste et résiste, faites un petit voyage dans le spatio-temporel Cafard Cosmique.

    http://www.cafardcosmique.com/

    Doriane Purple

  • Encore du foot à la télé!

     

    " "Le rendez-vous de l’amitié" : en juin, l’élite du football mondial se retrouvera en Allemagne. Le slogan souvent cité de la FIFA suggère un monde pur et beau. Pourtant, dès le coup d’envoi, il cédera la place à une dure réalité… et acquerra même une dimension politique.

    Le football – pour reprendre la définition de Bill Shankly, ancien entraîneur du FC Liverpool – n’est pas seulement une question de vie ou de mort, mais de bien davantage. C’est ce que révèlent les nombreuses situations conflictuelles résultant de la répartition des équipes nationales en huit groupes de quatre équipes. Il est rare que de vieux amis doivent s’affronter pour accéder au tour suivant ; au contraire, les rencontres constitueront bien plus souvent des rééditions de vieilles rivalités entretenues. Il est dans la nature des choses que le tournoi ne puisse connaître un déroulement paisible, puisque toutes les équipes ne peuvent gagner. Il se peut même que la violence soit parfois au rendez-vous, si l’on en croit le débat concernant le traitement des hooligans. Le potentiel de conflit lié au tour final de la Coupe du Monde s’explique par l’évolution du football moderne, car l’internationalisation de la composition des équipes de club ne donne plus que rarement l’occasion aux supporters de s’identifier à leur ville ou à leur région. Les rencontres internationales classiques semblent donc d’autant plus fortement imprégnées d’intérêts nationaux. Ainsi, les rivalités sportives qui se sont développées au fil des décennies s’accompagnent souvent de conflits potentiels que le football de club multiculturel semble avoir surmontés depuis longtemps.

    Frictions dans les 16 mètres

    Personne ne peut y échapper. La France, ex-championne du monde, par exemple, fut rattrapée par son passé colonial à l’occasion du match d’ouverture de la Coupe du Monde 2002 : la rencontre contre le Sénégal, dont l’équipe comportait de nombreux professionnels évoluant dans le championnat de France, se transforma en une défaite qui amorça l’élimination peu glorieuse de l’équipe tricolore. Le contexte historico-politique colore très souvent la rivalité sportive : à intervalles très réguliers, Anglais et Argentins se mesurent sur le gazon, avec le souvenir entretenu de la guerre des Malouines de 1982. Les frictions entre les Etats-Unis et le Mexique ne se limitent pas au "Tortilla Curtain", mais se produisent aussi de temps en temps le long de la limite franchissable de la surface de réparation. Quant aux relations de voisinage entre l’Allemagne et la Pologne, elles font de toute façon l’objet de règles particulières. Et la recrudescence actuelle du débat au sujet de l’antisémitisme et de la déportation sous-tend actuellement la rencontre prochaine du groupe A.

    Traumatisme sportif

    La liste n’est pas exhaustive, mais ces quelques exemples suggèrent déjà que le déroulement des matches s’inscrit très souvent dans un contexte qui n’est pas sans exercer une influence directe sur l’affrontement purement sportif. La durée de vie de ces différends peut facilement s’étendre sur plusieurs décennies : aux Pays-Bas, la conviction que l’équipe vice-championne du monde en 1974 était en fait nettement supérieure à l’Allemagne s’est inscrite dans la mémoire collective. Dans son livre 1974, wij waren de besten ("1974 : nous étions les meilleurs"), le journaliste Auke Kok parle d’une véritable hostilité dont les racines remonteraient à l’époque de l’occupation par les nazis. C’est dans cet esprit que s’inscrit un accessoire aussi insolite que controversé, destiné aux supporters de l’équipe néerlandaise : un casque de la Wehrmacht en plastique orange. Pourtant, il n’y a pas que les relations de voisinage à souffrir depuis très longtemps de traumatismes sportifs. C’est ainsi que l’écrivain suédois Per Olov Enquist interprète, par exemple, le succès légendaire de l’Argentine sur l’Angleterre durant la Coupe du Monde de 1986 (2-0) comme une conséquence directe de la guerre des Malouines : "Une nation humiliée s’est vengée de ceux qui l’avait déshonorée et castrée." L’analyse se livre en même temps à une incursion dans les sensibilités politico-psychologiques, puisque le pays sud-américain du machisme se serait vu blessé à plusieurs titres dans son honneur par l’Angleterre de Mme Thatcher.

    "Réchauffement climatique"

    Les médias jouent, à ce sujet, un rôle important dans l’intensification et la diffusion de ces conflits. La presse écrite en particulier contribue régulièrement à l’échauffement de l’opinion dans les pays participants. L’arbitre suisse Urs Meier en fut la dernière victime il y a deux ans. A l’occasion de l’Euro 2004, il avait dirigé une rencontre très disputée entre le Portugal, pays organisateur, et l’Angleterre, et aurait avantagé l’équipe locale selon les dires de la presse à sensation britannique, qui ne mâche pas ses mots en général : des manchettes telles que "You Swiss Banker" ou "Idiot Ref" donnèrent lieu à une avalanche d’e-mails et même de menaces de mort à l’encontre de l’arbitre, et de plus graves implications diplomatiques purent être prévenues in extremis.
    Même la neutralité politique ne met pas la Suisse à l’abri de ces débordements. A l’occasion des matches de barrage contre la Turquie en 2005, les Confédérés furent entraînés dans un nouveau « conflit sportif ». Après leur succès et leur qualification, les joueurs suisses et les délégués furent agressés dans le stade d’Istanbul… et les relations entre les deux pays se sont nettement rafraîchies depuis lors. C’est par le biais des mass media que ces crises, qui voient le jour sur les terrains de football, acquièrent ensuite une portée et une importance nationales. De plus, en raison de la grande popularité du football, les décideurs politiques cherchent souvent à se rapprocher du sport et des représentants de fédérations ; la voie de la « politisation » de l’affrontement sportif est toute tracée.
    La prochaine phase finale propose également des constellations intéressantes dans les huit groupes du tour préliminaire. Le thème du passé colonial, par exemple, sera cette fois traité par le Portugal et l’Angola (groupe D), ainsi que par la France et le Togo (groupe G), tandis que l’Angleterre retrouvera une situation chargée d’histoire dans la rencontre qui l’opposera à Trinidad et Tobago (Groupe B). D’une manière générale, ce sont les rencontres entre métropoles et colonies qui renferment le plus de conflits politiques, mais l’absence de ce type de relation directe n’empêche pas l’agitation suscitée par l’affrontement entre l’Europe et l’Afrique. La rencontre entre l’Italie et le Ghana (groupe E), par exemple, sera placée sous le signe d’un regain de racisme déclaré, qui a franchi un nouveau degré cette saison dans la Serie A, la première ligue italienne.

    Initiation aux relations internationales

    Outre les conflits géopolitiques, un autre genre de conflit saute aux yeux : le face à face entre l’Australie et le Japon (groupe F) opposera deux pays dont l’opinion résolument divergente concernant la pêche à la baleine a occasionné de graves dissonances diplomatiques en 2005. Les divergences ne manquent pas non plus au sein du CAFTA, accord de libre-échange entre les Etats-Unis et les pays d’Amérique centrale, même si, à vrai dire, un affrontement direct entre le Costa Rica (Groupe A) et les Etats-Unis (Groupe E) paraît peu probable. En revanche, des partenariats commerciaux seront mis plusieurs fois à l’épreuve : avec la Tunisie et l’Arabie saoudite s’affronteront deux membres de la Ligue arabe qui entretiennent des relations culturelles et économiques étroites et convoitent tous deux, dans le groupe H, une place en huitièmes de finale.
    En dehors du contexte politico-historique, la dimension économique constitue donc une deuxième approche permettant de décrire les conflits latents liés au tirage au sort de la Coupe du Monde. En conjugaison avec les rivalités sportives, il en résulte ainsi un charmant panorama de conflits… une sorte de cours d’initiation aux relations internationales. Dans le football, le monde se présente sous un angle étonnamment politique. "

    D'après Christoph Bieber sur Arte-tv.com

    Enfin, un peu de tendresse humoristique dans ce monde footballistique de brutes...

    http://www.arte-tv.com/fr/connaissance-decouverte/foot/Jeu-concours_20/1166518.html

     

    Doriane Purple

  • Vive l'humour métal qui fait grincer des dents à certains!


    « Un jour, Greil Marcus se penchera sérieusement sur les conséquences épistémologiques de la victoire de Lordi à l'Eurovision 2006.
    En attendant, il faut revenir de toute urgence sur le style de ce groupe de heavy metal finlandais. Le plus customisé du moment. Le plus controversé aussi. Dans l'histoire de l'Eurovision au moins. Jugez plutôt. Le chef de l'Eglise orthodoxe grecque a aussitôt qualifié Lordi de bande de «monstres» et de «satans».
    Deux groupes conservateurs grecs, l'Union des femmes scientifiques et le Centre de coordination de l'hellénisme, ont réclamé son élimination pure et simple avant le concours. Heureusement, leur ville d'origine, la capitale de la Laponie et patrie du Père Noël, donnera leur nom à une place du centre. Pourquoi tant de violence et passion sauvage ? Pour résoudre cette nouvelle énigme média-mythique, revenons à l'instant décisif de leur apparition mondiale. «Arrêt sur images» à la Schneidermann. Ou revue détaillée façon nouveaux Inrocks dans leur rubrique «Style». Si Lordi sidère son monde, au premier comme au vingt-huitième degré, ce samedi soir 20 mai, c'est avant tout pour leur look et leur son. Transgression de la traditionnelle doxa eurosoupe. Autant Marie «Comme un enfant» Myriam ou Virginie Pouchain incarnaient la candidate typique de l'Eurovision. Soit une figure masse culturelle de la sainteté, chantant guimauve oecucuménique. Autant les affreux Lordi représentent exactement l'autre bout du spectre. Soit un gloubigoulga satano-métallique qui, après avoir fait peur aux enfants, doit révéler le monstre gentil qui est en lui. Inventorions ensemble leur arsenal «relooking extrême». Par ordre d'apparition. C'est parti . Platform shoes géantes en titane expansé volées à Kiss ; aile mécanique Clément Ader se déployant sur commande dans le dos du chanteur ; borborygmes et sons gutturaux, certifiés d'origine finlandaise, mâtinés d'anglais et de râles allemands Rammstein. Vue d'ensemble possible en partouze intergalactique : une jolie Nazgul (le Seigneur des anneaux) se fait attraper par des Klingon (Star Trek), tandis que des Berg (Moebius, le Cinquième Elément) matent tapis dans l'ombre. Au bar (de Tatooine, Star Wars), le gardien-porc de Jabba le Hut (Star Wars, Le Retour du Jedi) manque de se faire latter par le Rankor, monstre des bas-fonds du palais de Jabba le Hut (toujours lui). Emballons l'orgie dans une pyrotechnie empruntée au comité des fêtes de Juan-les-Pins. Pour finir, sortons le titre victorieux, Hard Rock Alleluia, de l'accélérateur de particules où il était bombardé de bozons de Twisted Sister et de quarks Cradle of Filth. Maintenant, vous pouvez respirer. Fermer toutes les fenêtres. Et éteindre enfin Lordi." »

    D’après Emmanuel PONCET, http://www.liberation.fr



    « Pour la première dans l'histoire de l'Eurovision un groupe de heavy-metal, les Finlandais de Lordi, a remporté dans la nuit du samedi 20 mai à Athènes cette grande messe télévisuelle où s'illustrent en général les chanteurs de charme et les groupes pop. "Un groupe de rock déguisé en monstres remporte l'Eurovision. C'est la victoire du rock et de l'ouverture d'esprit. C'est aussi la preuve qu'il n'y a pas que la pop et les ballades", a déclaré au cours d'une conférence de presse le chanteur et leader du groupe, "Mr Lordi".

    Grimés en créatures de film d'épouvante, avec cornes, dents acérées et griffes au bout des doigts, vêtus d'armures ou de bandages, les cinq membres du groupe ont donné sur scène une prestation grand-guignol servie par une débauche d'effets pyrotechniques. "Des ailes dans mon dos/Des cornes sur ma tête/Mes crochets sont acérés/Et mes yeux sont rouges (...) Maintenant choisis de nous rejoindre/Ou vas tout droit en enfer", proclame leur titre "Hard rock alléluia", un rock à la fois lourd et mélodique.
    Leur présence à l'Eurovision avait heurté des petits groupes conservateurs grecs qui avaient réclamé leur retrait de la compétition au motif qu'ils "cultivent et justifient le satanisme et sapent les fondements de la culture européenne et grecque". En vain.

    Leur victoire, attribuée à la suite d'un vote par téléphone des téléspectateurs de 38 pays est éclatante : avec 292 points ils arrivent loin devant la Russie, deuxième avec 248 points pour le chanteur Dima Bilan et son titre pop "Never let you go". La Bosnie-Herzégovine est troisième avec 229 points pour le chanteur Hari Mata Hari et sa chanson d'amour "Lejla".
    Même les téléspectateurs de Grèce ont donné le maximum de points - 12 - au groupe Lordi. Les membres de Lordi viennent de la minorité lapone de Finlande. Leur chanteur, au sens de l'autodérision affirmé, avait déclaré avant la compétition : "Nous sommes à l'Eurovision un peu comme des mangeurs de viande dans un café végétarien". »

    D’après http://www.lemonde.fr


     

  • 3 121 délires princiers!

    Tous ces moments se perdront dans le temps... comme les larmes dans la pluie...

    Pluie acide de mes souvenirs reviviscents. Je ne suis qu’un petit prince déchu sans Saint Ex, sans synthé, errant dans un désert d’humanité sous une pluie purpurine, affamé, désorienté, hésitant, perdu à jamais… assoiffé pourtant  parmi toutes ses eaux fragiles. Sur un air d’opéra rock fantomatique, les gouttes rougeoyantes abaissent enfin  leur masque asséché pour danser dans un ballet fantasmagorique, leur éclaboussement chorégraphique éblouissant mes yeux mouillés. Un brouillard froid envahit alors mon âme désarticulée et une petite voix d’une suavité suraiguë se lève alors, portée par le vent du passé.

    " Rien ne peut t’être comparé. Tu es la plus belle fille au monde. Je pense à toi. Je voudrais mourir pour toi, alors que les colombes pleurent. Soyons fous, Nikki chérie. Emmène-moi avec toi dans ta petite corvette rouge jusqu’au lieu du cream. Tu as la classe avec ton béret framboise ! (Sic) Tu es si sexy PM. Et cette peau de pêche ! Je voudrais être ton amant, ton pape. La vie est si belle avec toi, ma Vénus de Milo, euh ! … de Minneapolis...

    Mais je constate que mon dessein semble controversé. Pourquoi voudriez-vous me traiter aussi mal ? Il est vrai que vous pourriez vous interroger sur l’existence de cet esprit salace. C’est délirant, certes, mais un seul de vos baisers  Kisserait alors un adieu, me comblerait et laisserait dans ma tête des rivières de diamants et de perles…

    Je m’enfuis donc, avant que vous ne comptiez jusqu’à 7, laissant le souvenir d’un de ces voleurs impies essayant de se glisser dans le temple de votre cœur. Signe des temps, il neige parfois en avril… "

    M’arrêtant enfin, moi, le prince sans royaume, l’homme orchestre, j’en deviens le chef par le truchement de mon corps instrumental et je dessine sous ma géniale canne magique un chemin harmonieux de notes qui portera bientôt mes pas d’homme blessé mais riche... en personnalité, vers le portail estival de la sérénité de la cinquantaine.

     

     

    Doriane Purple

     

     

    " Il se voyait en libérateur du peuple musicien. Souvenez-vous, Slave, Emancipation… Aujourd’hui, fini de jouer : Prince rentre à la maison. 3121 est le numéro de sa nouvelle demeure, entre palais des plaisirs et gentilhommière hollywoodienne, que l’on visite sur le diaporama du livret, salle de billard et chambre à coucher comprises. C’est aussi son premier album pour une major, Universal, depuis Chaos and Disorder, il y a dix ans. Ce retour au bercail se fait entouré d’un mobilier musical qui, bien que dénué d’angles nouveaux, se distingue par la robustesse de ses structures rythmiques et l’élégance de ses lignes. On y rencontre plusieurs armoires funky avec huisserie electro (Black Sweat, Love), de moelleux sofas pour romances avec galipettes (Te amo corazón, Beautiful, Loved and Blessed), quelques jolis bibelots (The Word, hit probable). Comme toujours, le personnel de maison est stylé (Amar, Sheila E., Candy Dulfer, Maceo Parker). En quittant les lieux, on se dit que ce 3121 est plutôt une bonne adresse, et l’on se promet d’y revenir. "

     

    D’après Francis Dordor, http://www.lesinrocks.com/DetailCritique.cfm?iditem=186164&idheading2=12

  • Résurrection artificielle...

    Quelle expérience de vivre dans la peur…

    Voilà ce que c’est que d’être un esclave !

    " Blade Runner final cut 26/05/2006

    Quelle nouvelle et quelle surprise ! Après des mois de tractations, de multiples annonces de la sortie en DVD d'une nouvelle version de Quelle nouvelle et quelle surprise ! Après des mois de tractations, de multiples annonces de la sortie en DVD d'une nouvelle version de Blade Runner (annoncée, reportée, annulée puis ré-annoncée comme étant en fait la version de 1992 sans aucun changement) qui donnèrent naissance à une des plus spectaculaires arlésiennes du monde du DVD et du cinéma (pensez-vous, une nouvelle version sur laquelle travaille Ridley Scott, proche de ses toutes premières intentions, fut un temps prévue pour sortir au cinéma, puis finalement abandonnée pour des questions de droits), l'affaire Blade Runner vient de franchir une nouvelle étape. Et dans un sens qui ravira tous les fans !

     

    En effet, Warner Home Vidéo se serait enfin sorti de l'imbroglio juridique et de la question épineuse des droits (une bataille rangée entre les producteurs de l’époque, le studio et Ridley Scott où chaque partie changeait de camp sans crier gare !) et annonce la sortie en septembre d’une version DVD de Blade Runner : Director’s cut (1992) entièrement remastérisée. Bon, vous me direz, on se doutait qu’il finirait par trouver un accord ! Mais cela ne s’arrête pas là puisque cette édition serait suivie d’une sortie au cinéma de la nouvelle version, le vrai director’s cut définitif, dont parle depuis longtemps Ridley Scott et attendu comme le Saint Graal par tous les fans ! Oui, vous avez bien lu : le véritable montage final revendiqué par Ridley Scott sortira au cinéma en 2007 sous le titre Blade Runner : Final cut !

     

    Les droits de la Warner sur Blade Runner ont pris fin l’année dernière mais le studio a finalement négocié une licence à long terme. Le film, considéré maintenant comme une pièce maîtresse du cinéma de science-fiction avait dès le début connu une histoire mouvementée : lorsque, pendant le tournage, le budget s’est envolé, les possesseurs de "la garantie de bonne fin ", comme l’on dit dans le jargon de la production cinématographique, ont pris le contrôle de la post-production et ont procédé à des changements substantiels juste avant la sortie du film en 1982 : ajout de la voix-off et d’une fin heureuse (l’histoire est connue !). Cette version a été remplacée une dizaine d’années plus tard par une version dite Blade Runner : Director’s cut initiée par Warner (pour surfer sur le succès planétaire du film en vidéo et son entrée au panthéon des films de SF) mais sur laquelle Ridley Scott a travaillé à reculons, précipité par le studio et incapable de lui donner toute l’attention qu’elle méritait. Même si elle est plus proche de ses intentions originales, il n’a eu de cesse depuis de dire qu’elle n’était pas aussi aboutie qu’il le souhaitait et qu’elle ne pouvait être considérée comme un vrai montage du réalisateur.

     

    Le "premier " director’s cut arrivera en DVD au mois de septembre pour une période limitée de 4 mois. Sortira ensuite en salles, pour le 25e anniversaire du film, Blade Runner : Final cut. Une sortie DVD en édition spéciale y fera suite et inclura en bonus (attention, tenez-vous bien !) trois versions : la version salle originale de 1982 (définitivement épuisée), le Blade Runner : Director’s cut de 1992 et… l’International cut (plus violent), quasiment invisible aujourd’hui. De nombreux bonus seront également de la partie.

     

    En 2007, sortira en salles pour les 25 ans du film, comme nous vous l'avons indiqué, Blade Runner : The Final cut (la vraie version director's cut incluant les scènes que Scott n'a jamais pu réintégrer) auquel fera suite la sortie en DVD, HD-DVD et Blu-ray de Blade Runner : The Ultimate Edition avec les 4 versions du film et des tonnes de suppléments pour beaucoup inédits. Mais un point noir se profile déjà à l'horizon (tiens donc !). Ces suppléments seront à priori différents de ceux inclus dans la ressortie de septembre 2006. "

     

    D’après Thomas Douineau, http://www.ecranlarge.com/news-cinema-1778.php

     

     

    D’où la disparition mystérieuse depuis quelques temps du DVD Director’s cut.

    "I’m not in the business, I am the business !" dixit Rachel Ou comment gonfler la demande des fans par la pénurie artificielle… Cela pourrait être expliquer plus fébrilement par quelques coachs commerciaux aristotéliciens ? Quoiqu’il en soit, à noter la résurrection de la version "originale" de 1982 qui reste à mes yeux une version très intéressante et très émouvante par l’ajout de la voix off, bien que fort décriée pour son aspect effectivement plus orienté et moins sibyllin que la version réalisateur , et que je détiens depuis un certain nombre d’années sur une vieille cassette VHS collector (TDK ?).

     

    Doriane Purple

  • Esclavage inhumain...

    Les "robots" ne peuvent pas voter… et encore moins rêver ?

     

     

     

     

     

       

     

     

     

     

     

     

    Doriane Purple

     

         
  • Est-ce bien raisonnable?

    " Etre meilleur que moyen , voilà sa saine motivation - je trouve. "

    ou encore :

    " Ce qui m'a semblé intelligent chez Hanks, pour terminer, c'est son tranquille travail intense. Il monte en régime. Du talent ? Mouais. Une philosophie adaptée ? Certainement. Et puis réussir, c'est de l'or (c'est ce que l'on nomme efficacité). J'aime bien - pour aller plus loin - son idée d'efficience : réussir avec peu de ressources. Son 'comme il faut' fonctionne. "

    dixit ce cher Duc de Toulouse.

    Au vue de ces photos, non de paparazzi, mais prises en pleine faculté de ces moyens assez moyens,  pour une interview, est-ce bien raisonnable de tenir encore ce genre de propos ?

     

    Doriane Purple

  • Chute mortelle ?


    Dans mon esprit embrumé, le vidéoscope sombre de mes souvenirs oniriques diffuse le conte du Blade Runner. Les murmures ouatés de la fable semblent être portés par la brise de la nuit diurne.


    « J'ai vu tant de choses que vous humains ne pourriez pas croire... De grands navires en feux surgissant de l'épaule d'Orion. J'ai vu des rayons, des rayons C briller dans l'ombre de la porte de Thanahauser...
    Tous ces moments se perdront dans le temps... comme les larmes dans la pluie...
    Il est temps de mourir...
    - Je ne sais pas pourquoi il m'a sauvé la vie. Peut-être qu'en ses derniers instants il a aimé la vie plus que jamais, pas seulement sa vie, celle des autres, la mienne...
    Tout ce qu'il voulait, c'était les réponses que nous cherchons tous. D'où venons-nous ? Où allons-nous ? Combien de temps avons-nous à vivre ? Et tout ce que je pouvais faire, c'était le regarder mourir... »


    La frontière entre la vie et la mort est frêle, fugitive comme un instant d’éternité, un souffle exhalé, le frôlement métallique d’un regard assassin, ou encore le rebord glissant d’une fenêtre contemplant le vide. Les témoins de la mort d’autrui ne s’incarnent le plus souvent qu’en acteurs passifs et entravés face à l’inéluctable reflet tout à la fois pâle et sombre de leur fin prochaine. Parfois, cependant, tandis qu’accroupi mollement au bord du gouffre, vous vous extasiez, dans un somnolent délire alcoolique, devant la brillance mystique du soleil des loups maraudant au milieu des moutons nébuleux, un bel ange gardien éthéré peut vous apparaître dans un cri prédestiné et vous retenir d’une main ferme et sonore dans le monde des vivants en sursis, alors même que, d’un battement d’ailes illusoires et ridicules, vous alliez vous élever vers la profonde noirceur percutante de la terre, poussé uniquement par votre insouciance orgueilleuse. La vie ne tient qu’au fil tendu des Parques, qu’au fil ténu des amours qui nous retiennent en ce bas monde, qu’au fil nostalgique de nos souvenirs du futur.

    Doriane Purple


     

     
  • Dark like me...

    A Sulli le nouveau monstre gentil

    Je suis parfois habité et possédé par un monstre immeuble et immonde, au pelage rude et noir, aux crocs acérés et luisants, aux froids yeux nyctalopes sinistrement crépusculaires, par un lycantrope ancestral à la faim insatiable. En plongeant son regard dans le mien, ma descendance, ne voit alors que le pâle reflet fébrile, flou et fluctuant de ma propre fin qui me déchire, me lacère, me transperce de ses doigts osseux et aimants : soleil noir qui, à chaque crépuscule, étend confusément ses rayons cancéreux et me gangrène diffusément toujours plus, me laissant transi dans la nuit sauvage, exsangue et oublieux de ma propre vie. Mais au creux de cette nuit des temps, l’enchanteur de Barjavel me souffle un bien étrange grand secret par delà ma tempête intérieure : nous ne sommes point immortels afin de préserver notre descendance, afin de lui ménager un peu de place ainsi qu’un peu de chaleur amoureuse dans ses souvenirs. Alors, quand s’élève l’aube aux doigts roses, m’agenouillant à côté d’un petit lit, je discerne distinctement dans le regard de ma fille au matin de sa vie, sa pleine énergie vitale et je me transforme aussitôt moi aussi en un humble monstre gentil, archange aux ailes déployées, protectrices.

     

    http://www.plume-noire.com/cinema/critiques/thesaltonsea.html

     

    Doriane Purple