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Doriane Purple - Page 18

  • Contre culture ou contre la culture ?

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    Y a-t-il un programme sérieux sur Arte ?

     

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    Ça y est ! Arte pète les plombs de sa carapace culturelle et cultuelle ce 15 et 16 octobre ! La chaîne de la culture, de la contre culture télévisuelle à l’encéphalogramme résolument plat des autres chaînes, brise ses propres chaînes de flegme indubitablement sérieux. Elle se lance dans un délire burlesque de deux petites soirées. D’abord, avec le potache Y a-t-il un pilote dans l’avion ? le 15 octobre, enchaîné ensuite le lendemain par l’hilarant et non moins pathétique et patriotique western de La charge héroïque. Y a-t-il encore un programme sérieux sur Arte après cette charge héroï-comique ? Je vous le demande ! Je me le demande… Pourquoi ne pas assener aux téléspectateurs un petit 1941 déjanté et génial ou le peu reluisant et burlesque film Les Bérets verts, qui ont tous deux l’intérêt de montrer le patriotisme exacerbé et militariste de ce grand (par la taille) co… comédien qu’était John Wayne.
     
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    "Retour de bâton
    Steven Spielberg proposa le rôle du général Stilwell à Charlton Heston et John Wayne. Wayne le rappela et, non content de refuser le rôle, tenta de persuader Spielberg de renoncer au projet, trouvant le script antipatriotique ! D'aucuns auraient confié que Heston avait refusé pour les mêmes raisons. Le rôle échoua à Robert Stack, fameux héros de la série Les Incorruptibles, et qui s'offre ici une scène d'anthologie en pleurant comme une madeleine devant Dumbo."

    D’après http://www.allocine.fr/
     
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    Extrait critique : “ Les Bérets verts est, hélas, une œuvre répugnante. A force d’ignorance, de parti pris raciste, d’absence de la plus élémentaire vérité, le scénario prend des allures de pastiche comique. ». (in 50 ans de cinéma américain, Jean-Pierre Coursodon, Bertrand Tavernier, éditions Nathan, 1995).

    D’après http://www.arte.tv/

    Où sont ces films en V.O. tels que l’impérissable long métrage L’odeur de la Papaye verte ou le flamboyant très long métrage La meglio gioventù? "C’était mieux avant !" me direz-vous ? Bah ! Ce n’est qu’une passade plus que passagère, une courte montée de fièvre automnale, une petite grippe doucereusement hivernale, avant la réjouissante vigueur froide et déterminée du printemps et la chaleur estivale, asséchante (quel est l’odieux qui a osé dire "assez chiante" ?) pour les cœurs et les âmes… Tout le monde peut faire des erreurs. Errare humanum est…. Perseverare diabolicum. En repensant à ces Liaisons dangereuses entre réalisateurs hollywoodiens et militaires, autres que Choderlos de Laclos, je me souvins, qu’à l’instar de son frère Tony Scott avec Top Gun, Rydley Scott avait lui aussi sombré dans le western manichéen avec La chute du Faucon Noir
    Il ne me reste plus qu’à voir L'attaque de la moussaka géante pour m’empêcher de vomir devant tant d’horreurs loufoques …



    Doriane Purple
  • Voyeurisme ?

    STRIP-TEASE

     

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    "Documentaires de (ré) création…

    Strip Tease est aujourd’hui reconnue comme l’une des meilleures émissions télévisuelles de ces 20 dernières années. L’initiative en revient au journaliste belge Marco Lamensh et au cameraman Jean Libon, aujourd’hui producteurs de l’émission. Las d’une information télévisée jugée bien souvent trop médiocre/insatisfaisante, ils créent Strip Tease en 1985. Héritière d’une longue tradition belge de cinéma direct, l’équipe se fixe alors pour tâche de décrire la société au travers de petits films très variés, évitant interviews et commentaires et privilégiant les rapports filmés entre les gens pour transcrire la réalité. Strip Tease se donne alors l’ambition d’être un magazine documentaire qui puisse intéresser les analphabètes et les professeurs d’université, séduire les jeunes comme leurs grands-parents, concerner la province autant que Paris. Petit à petit, Strip Tease tend donc à dresser un portrait kaléidoscopique de notre société au travers de petits documentaires très réalisés.Depuis ses débuts, le magazine qui déshabille la société compte à son actif plus de 700 films, et continue toujours à s’enrichir de nouveaux épisodes, chaque année, pour le plus grand plaisir du public fidèle à cette émission TV devenue culte. Strip Tease est diffusée en Belgique depuis 19 ans sur la première chaîne de la RTBF, et en France depuis 10 ans sur France 3. Et on ne compte plus les récompenses qui l’ont honorée…"


    D'après  le programme de ces jours-ci d'Utopia, le cinéma de l'utopie cinématographique où l'on peut voir des films comme Le Bon, la Brute et le Truand, La vie est belle, Wallace et Gromit, Requiem for a dream ou A scanner Darkly plus récemment et tout celà en V.O.. Mais il n'en existe seulement que quatre en France: un à Avignon, un à Bordeaux, un à Toulouse et un à Saint-Ouen.

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    La soucoupe et le perroquet

    Légende: "Maisooooooonnnnnnnn! Maisooooooooooooon!" ou "Y-a-t-il un pilote martien dans mon cerveau?"

     A noter l'excellent site de Strip-Tease avec vidéos à l'appui. Attention aux rires gargantuesques qui peuvent submerger le corps et l'esprit au détour d'une image de LA SOUCOUPE ET LE PERROQUET, AU PAYS DES MERVEILLES, LE PATRIOTE ILLUSTRE ou encore J’AURAI TA PEAU !

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     Au pays des Merveilles

     Légende: "Y-a-t-il une fenêtre dans mon eurdignateure?" ou "Merde, où est la croix rouge (pinponpin) ?".

  • Le rappeur est dans le pré.


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    Après la prose combat avec poings américains et battes à la main de Public Enemy et de NTM (que j’ai eu la chance de voir tous deux aux Eurokéennes même si le rap n’est pas foncièrement ma tasse de thé), voilà le chant libérateur des campagnes françaises avec humour franc et dérision assassine ! A bas le racisme des urbains bien peu urbains! Vive le rire libérateur champêtre!
     
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    New-York, Saint-Denis, Marly-Gomont, même combat! Un petit bijou de créativité, génial et très marrant. Un rappeur qui doit être connu et reconnu. Kamini, un rappeur qui ne passera pas en catimini sur la scène médiatique ! Ma fille adore les Kaminiettes (à l’instar des Claudettes), les vaches danseuses et métis (black and white) du clip. Voilà un clip qui décoiffe ! (sic)
     
     
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    Doriane Purple 

  • L'homme descend du songe !

     

    Fusillades verbales exaltées et exhalées de gosiers assoiffés…
     
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    "Hé Blondin ! Tu veux que j’te dise ? T’es le plus grand dégueulasse que la Terre ait jamais porté ! ! ! "


    "Réveille-toi, réveille-toi Blondin, voilà les soldats, allez vite !

    - Bleus ou gris ?

    - Hein ? Ils sont gris, comme nous, confédérés, on va les saluer et après on se tire. Hourra ! Hourra ! Vive la Confédération, vive les Sudistes et mort aux Nordistes ! Ces salauds, et vive le général... comment il s'appelle.. ?

    - Lee.

    - Le général Lee ! Haaaah! Dieu est avec nous, parce que lui non plus il aime pas les Yankees, hourra !

    - Dieu n'est pas avec nous et il déteste les corniauds de ton genre ! ."

     

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    "J'espère qu'elle me fera tout de même la grâce d'assister à mes débuts dans les arènes monumentales... Y'aura du monde ! .. Luis Miguel attire toujours la foule ! .. Y'a longtemps que je rêve de triompher à Madrid... Le public sera exigeant... surtout derrière Miguelito... Je vais être obligé de prendre des risques... Je vais mettre mon costume blanc, celui de mes débuts... Vous vous souvenez de cette novillada de Tolède... Ce vent froid... Ce public affreux... Et ce taureau qui ne voulait pas mourir... Depuis j'en ai estoqué plus de cent ! .. Je suis le plus grand matador français ! .. Gabriel Fouquet... Plus célèbre que Fierchoul... Yo soy unico ! .. Ça vous intéresse, papa ?

    - Peut être ? - Et qu'est ce qui vous intéresse ? Le matador, le taureau ou l'Espagne ?

    - Le voyage, votre façon de voyager.

    - Ah ça c'est un secret !

    - Oh la la ! .. Le véhicule je le connais, je l'ai déjà pris, et c'était pas un train de banlieue, vous pouvez me croire... Monsieur Fouquet, moi aussi il m'est arrivé de boire... Mais ça m'envoyait un peu plus loin que l'Espagne... Le Yangzi Jiang... Vous avez déjà entendu parler du Yangzi Jiang ? .. Ça tient de la place dans une chambre, moi j'vous l'dis !

    - Sûr ! ... Alors deux xérès ? ...

    - Je ne bois plus, je croque des bonbons...

    - Et ça vous mène loin ?

    - En Chine toujours, mais plus la même... Maintenant c'est une espèce de Chine d'antiquaire... Quant à descendre le Yangzi Jiang en une nuit c'est hors de question... Un petit bout par-ci, un petit bout par-là... Et encore, pas tous les soirs... Les sucreries font bouchon..."

     

    "Matelot Hénault Lucien, veuillez armer la jonque, on appareille dans cinq minutes.

    - C'est parti !

    - Albert, je vous en prie, vous n'allez pas encore tout me saloper comme la dernière fois.

    - Madame, le droit de navigation sur le Yangzi Jiang nous est formellement reconnu par la convention du 3 août 1885. Contesteriez-vous ce fait ?

    - Je ne conteste rien. Je vous demande simplement de ne pas tout me casser comme l'autre jour.

    - Oh... mais pardon ! L'autre jour, les hommes de Chung Yang Tsen ont voulu jouer aux cons. Heureusement que j'ai brisé la révolte dans l’œuf, sans barbarie inutile, il est vrai. On n'a coupé que les mauvaises têtes, le matelot Hénault peut témoigner.

    - Sur l'honneur !

    - Bon. Nous allons donc poursuivre notre mission civilisatrice. Et d'abord, j'vais vous donner les dernières instructions de l'amiral Guépratte, rectifiées par le quartier-maître Quentin ici présent. Voilà, l'intention de l'amiral serait que nous percions un canal souterrain qui relierait le Huang He au Yangzi Jiang.

    - Le Yangzi Jiang... bon...

    - Je ne vous apprendrais rien en vous rappelant que Huang He veut dire fleuve jaune et Yangzi Jiang, fleuve bleu. Je ne sais si vous vous rendez compte de l'aspect grandiose du mélange : un fleuve vert, vert comme les forêts comme l'espérance. Matelot Hénault, nous allons repeindre l'Asie, lui donner une couleur tendre. Nous allons installer le printemps dans ce pays de merde !

    - Bon... Je vois qu'vous êtes raisonnables, j'vous laisse... J'ai des clients à servir, moi.

    - Eh ! Dites donc, l'indigène ! Un peu d'tact, hein ! ... Parlons d'autre chose ! ... Parce qu'on les connaît, vos clients ! La Wermacht polissonne et l'Feldwebel escaladeur ! ... Hein ! ... Et puis merde, j'vous raconterais plus rien, là !

    - Chut, Albert ! Vous fâchez pas !

    - Mais vous fâchez pas, vous fâchez pas ! Mais, nom de Dieu d'bordel, j'vous offre des rivières tricolores, des montagnes de fleurs et des temples sacrés et vous m'transformez tout ça en maison d'passe ! ... Vous plantez votre Babylone normande dans ma Mer de Chine ! ... Alors ! ... Matelot Hénault !

    - Oui, chef !

    - On va brûler l'village ! ... Où sont les grenades, que j'les dégoupille ! ...

    - Monsieur Quentin ! ... Calmez-vous ! ... Je vous demande pardon ! ...

    - Une reddition ? ... Soit !... La main d'fer dans l'gant d'velours ! ... Matelot, à vos pagaies !

    - Oui, chef !

    - Attention aux rochers ! ... Et surtout, attention aux mirages. Le Yangzi Jiang n'est pas un fleuve, camarade... C'est une avenue... Une avenue de cinq mille kilomètres qui dégringole du Tibet et qui s'arrête à la Mer Jaune... A gauche et à droite des jonques, des sampans... Au milieu, en plein courant, des tourbillons d'îles flottantes... Des orchidées hautes comme des arbres et des troupeaux de buffles... Des millions de mètres cubes d'or, de fleurs et de limon qui descendent vers Nankin, au milieu des pagodes et des villes en bois... Des villes pontons où tout est à vendre : l'alcool, le poisson cru, les putains, l'opium... Je peux vous affirmer, tenancière, que le fusilier marin a été longtemps l'élément décoratif des maisons d'thé... Dans c'temps-là, on savait rire."

     

    "Oui monsieur, les princes de la cuite, les seigneurs, ceux avec qui tu buvais le coup dans le temps et qu'on toujours fait verre à part. Dis-toi bien que tes clients et toi, ils vous laissent à vos putasseries, les seigneurs. Ils sont à cent mille verres de vous. Eux, ils tutoient les anges !

    - Excuse-moi mais nous autres, on est encore capable de tenir le litre sans se prendre pour Dieu le Père.

    - Mais c'est bien ce que je vous reproche. Vous avez le vin petit et la cuite mesquine. Dans le fond vous méritez pas de boire. Tu t'demandes pourquoi y picole l'Espagnol ? C'est pour essayer d'oublier des pignoufs comme vous."

     

    "T'es qui ?

    - Ah toi tu ferais mieux de t'en tenir là avant que tes espagnolades te r'prennent !

    - Monsieur Hénault, si la connerie n'est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille.

    - Dis donc p'tit mal poli, tu veux que j't'apprenne !

    - Monsieur Hénault, je vous interdis de tutoyer mon homme de barre. J'vous ai d'jà dit qu'vous n'étiez pas de la même famille.

    - Alors toi, j'te préviens si t'es venu pour me donner des ordres, j'vais vous virer tous les deux à coups de pompes dans le train !"

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    1962



    Antoine Blondin sur le tour de France


    Pivot raconte dans le Nouvel Obs. du 5-11 octobre 2006 avec un certain Boris Cyrulnik en couverture :


    "Au départ de l’étape du lendemain il faisait frisquet et nous appréciâmes le café fumant servi aux journalistes, aux accompagnateurs et aux invités. Antoine Blondin, enfin raisonnable, avait lui aussi un gobelet en carton dans une main. Je lui dis bonjour, le remerciai de sa présence, la veille à Apostrophes. Il me répondit des choses agréables. C’est son haleine qui me fit baisser les yeux sur son gobelet. Il était rempli de rhum. Il disait qu’il était empêché d’entrer à l’Académie française par la présence entre son domicile et le quai Conti de cinq cafés. Un seul aurait suffi pour lui couper la route de l’immortalité ! Alors cinq ! D’autant que sa devise était : « Remettez-nous ça ! » L’Académie est riche et elle aurait pu faire l’effort de racheter les baux des cinq bistrots pour les transformer en boutiques de fringues, d’antiquités ou, mieux, de livres."

    L'Académie française est plus clémente avec les buveurs d'eau plate, voire d'eau de mer comme Cousteau...

     

    "Le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont le pistolet chargé, et ceux qui creusent...Toi, tu creuses..."

     

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    1967



    Gloire aux corridas mortellement enivrées avec des voitures taurines ! De la vraie tauromachine ! De splendides danses de pistoleros ! Et vive les voyages immobiles !

     


    Doriane Purple

  • To lose...

     

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    Après les qui-c'est-l'auteur-qui-écrit-comme-ça?, après les qui-sait-qui-c'est-le-peintre-qui-a-fait-cette-croûte?, après les blind test des vieilles lunettes noires pour nuits blanches, je me lance moi-aussi dans le quizz suranné: une question pour un champion où vous avez les paroles d'une chanson mais pas son interprète et son titre.

    "Mais c'est un blind test!", me direz-vous. Non, car tout se passe par écrit et sans musique. Je l'intitulerai donc ... un dumb test, à vous de voir le bon sens du mot dumb... Un jeu où l'on perd à tous les coups!

    Dumb test n°1: Quel est l'interprète de:

    "Soy un perdedor

    I'm a loser baby, so why don't kill me?"

    Non, ce n'est ni Demis Roussos, ni Céline Dion, ni Johnny Hallyday... quoique...

     

    Doriane Purple 

  • Souvenirs du futur...

     

     

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    L'avenir n'est pas un long tunnel froid et humide linéaire. Il est éclairé de zones sombres, de zones mortes (dead zone) au bon sens du terme : il est un carrefour protéiforme des possibles où chacun a toujours le choix sans prédétermination calviniste ou sans destin puritain. La seule zone éclairée de notre futur est la certitude de notre mort prochaine, sombre zone d’ombre dont le dernier glas reste inconnu jusqu’au déchirement de notre fil de vie par la noire Moire Atropos.

  • Tueurs-nés

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    Entre Mississippi Burning d’Alan Parker sur Paris Première le 10 septembre et Thunderheart de Michael Apted sur France2 le 12 septembre, je suis Stone… je suis stone, cher Oliver, de voir cette Amérique qui fait souffrir et qui souffre injustement.

     

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    Doriane Purple

  • Un cri dans la nuit...

    SUPERNOVAE
    "En simulant la fin des étoiles massives, on sait qu'elles meurent dans un cri."

     

    D'après Science et Vie

     

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    "Les célèbres tableaux d'Edvard Munch Le Cri et La Madone, volés en août 2004, ont été retrouvés, jeudi 31 août. "La police d'Oslo peut confirmer que les deux tableaux sont maintenant en notre possession", a déclaré Yver Stensrud, responsable de la section de lutte contre les crimes organisés, lors d'une conférence de presse. "C'est un jour de joie pour nous, pour la police, les propriétaires des tableaux et le public qui pourra bientôt admirer à nouveau ces tableaux", a-t-il ajouté.

     


    D'une valeur combinée proche de 100 millions de dollars (83 millions d'euros), les deux œuvres sont "en assez bon état", a indiqué M. Stensrud. "Les dégâts sur les tableaux sont bien moindres que ce que nous pouvions redouter. Des tests de densité seront pratiqués plus tard", a-t-il ajouté. M. Stensrud n'a pas précisé dans quelles conditions et où les deux tableaux avaient été retrouvés. Il a en revanche affirmé qu'aucune rançon n'avait été payée et qu'aucune nouvelle arrestation n'avait eu lieu.

     

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    Le Cri, un des plus célèbres tableaux du maître norvégien, représente un visage terrifié sous un ciel rouge sang. Autre pièce maîtresse de Munch (1863-1944), La Madone représente une femme à la longue chevelure sombre et à la poitrine dénudée. Ces deux tableaux ont été peints en 1893.

    Les deux œuvres avaient été dérobées au Musée Munch d'Oslo, le 22 août 2004. Deux individus armés et encagoulés avaient fait irruption en plein jour dans le musée, s'étaient emparés des deux tableaux sous le regard de visiteurs médusés, puis s'étaient enfuis dans un véhicule volé conduit par un complice.

    En mai, trois hommes avaient été condamnés à huit ans de prison pour ce vol. Deux d'entre eux avaient également été condamnés à payer 122 millions de dollars (95 millions d'euros). Peints en plusieurs exemplaires, les deux toiles étaient restés jusqu'alors introuvables malgré la récompense de 2 millions de couronnes (environ 250 000 euros) promise par la municipalité d'Oslo, propriétaire de la collection Munch. Les experts avaient toujours estimé que ces chefs-d'œuvre étaient trop connus pour être écoulés sur le marché de l'art."

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    D'après Le Monde

     

     

  • Jurassic Park

    "Jeudi, 31 août 2006 à 19:00
    Rediffusions :
    07.09.2006 à 17:25

    La planète des clones
    (Royaume Uni , 2002, 42mn)
    ARTE F
    Réalisateur: Lucy Sandys-Winsch


    Faire revivre des animaux disparus, créer de nouvelles espèces... Jusqu'où peut aller la recherche génétique ? Une plongée fascinante dans l'univers du clonage.


    ARTE F © Black Star/Channel 4
     

    (1) Résurrection
    Le tigre aux dents de sabre ou le mammouth vont-ils un jour réapparaître sur terre ? Grâce aux propriétés de conservation de la glace et au génie génétique, cela sera peut-être bientôt possible. En effet, on a retrouvé dans le permafrost sibérien des os vieux de trente mille ans susceptibles de contenir des cellules. À partir de celles-ci, les chercheurs espèrent ressusciter ces espèces disparues..."

      

    Pour commencer à être un apprenti cloneur fou ou un futur citoyen responsable :

    Le clonage - Fantasmes et réalité 

    La bioéthique 

    Le génie génétique

    "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme." dixit Rabelais.

    "Un internaute: Le débat éthique sur les cellules-souches embryonnaires ne pourrait-il pas être évité, par l'utilisation de cellules-souches de potentiel identique, présentes ailleurs dans le corps humain ?  

    Axel Kahn :  Si des cellules ayant exactement le même potentiel que celui des cellules-souches embryonnaires existaient, en particulier dans l'organisme adulte, vous auriez raison. Cela dit, il est loin d'être établi que tel est le cas."

    D'après Le Monde du 29/08/06 

    Fantasmes de dinosauriens ou messianiques, quand vous nous prenez ! Certains restent de grands enfants, potentiellement dangereux !

     

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    "Du désormais célèbre Da Vinci Code au récent Cloner le Christ ?, des ouvrages prétendent révéler des secrets sur Jésus-Christ, ou affirment qu'il pourrait être cloné. Mêlant habilement science et fiction, ces oeuvres dénoncent une conspiration contre la vérité. Qu'en est-il au juste ? Le dossier Jésus est ouvert...."

    D'après Science et Vie de mai 2006

     

    Doriane Purple

     

     

  • Gare au gorille...

     La planète des singes : Pierre Boulle et autres cousins pas si éloignés que cela…

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    Le patrimoine héréditaire des primates ressemble à plus de 98% à celui des hommes. Leur comportement social nous montre à quel point nous nous ressemblons.

    " Le gorille est le plus grand des singes actuels, juste avant l’homme.
    Bien qu’il fut observé en premier, il n’est définitivement reconnu par les naturalistes qu’en 1852 alors que s’affirment les théories de l’évolution. Le gorille, bien malgré lui, arrive dans un contexte très polémique.
    Depuis sa découverte par les occidentaux au cœur du XIXème siècle, les affirmations les plus insensées en font un monstre violent ou un satyre démoniaque évoquant la honte des origines.


    medium_Gorille10.jpgUn siècle plus tard, et grâce à des pionnières comme Dian Fossey, se dessine une toute autre image du plus pacifique de tous les grands singes, autrement dit les chimpanzés, les orangs-outans, les hommes et même les bonobos.
    Il partage 98% de ses gènes avec les hommes et on estime que sa lignée se sépare de la nôtre vers 9 millions d’années, quelque part en Afrique.
    Un seul fossile, controversé, livre un repère bien incertain sur une évolution encore ignorée.
    Entre les mythes éculés et les révélations fascinantes des scientifiques, les gorilles sortent des brumes de notre ignorance avant, hélas, de disparaître à jamais avec les dernières forêts d’Afrique, terre de nos origines communes."

    Dans le cadre de l'exposition "Gorilles" du Palais de la découverte qui a lieu du 23 mai au 26 novembre 2006, conférence "Gorilla, mon amour : de King Kong au géant magnifique" par Pascal Picq, paléoanthropologue au Laboratoire de Paléoanthropologie et Préhistoire au Collège de France.



    La Belle et la Bête

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    "Dian Fossey demeure dans les mémoires comme une figure légendaire des forêts africaines, étroitement associée à la défense des gorilles. Elle découvre l'Afrique grâce à des amis. Lors d'un voyage sur ce continent, en 1963, elle rencontre le Dr Louis Leakey, qui la convainc de l'importance des recherches entreprises sur les grands singes. Elle consacrera dès lors le reste de sa vie à étudier les gorilles des montagnes
    Elle s'installe d'abord au Zaïre puis, la situation politique se dégradant dangereusement, au Rwanda. En 1967, Dian Fossey établit dans le parc national des Volcans son campement de recherche, le Karisoke. Commence alors une lente immersion dans le territoire des gorilles. Patiemment, elle observe leurs mœurs et les fondements de leur société. Trois ans plus tard, elle établit le premier contact amical jamais enregistré d'un gorille envers un humain : Peanuts, un mâle adulte de près de trois cents kilos, vient lui toucher la main. Mais la médiatisation de son travail débute vraiment lorsque Digit, un jeune mâle, se fait tuer par des braconniers. Dian Fossey alerte alors la presse et lance une campagne contre le braconnage. Après qu'elle eut fait la couverture de la revue américaine National Geographic, les dons affluent, lui permettant de consacrer le restant de sa vie au sauvetage des gorilles. Dian Fossey est tuée le 26 décembre 1985, dans des circonstances qui n'ont jamais été éclaircies. De son œuvre, il reste sa fondation, la Dian Fossey Gorilla Fund, qui continue son action pour la défense des gorilles. En 1986, Michael Apted porte à l'écran son autobiographie Gorilles dans la brume, avec Sigourney Weaver dans le rôle de cette femme au destin extraordinaire."

    D’après l’encyclopédie de Yahoo!

    "Partie pour six mois, Dian Fossey restera dix-neuf ans dans la jungle, jusqu’à son assassinat, jamais élucidé, le 26 décembre 1985. Elle mit tout en œuvre pour défendre les gorilles, auxquels elle voua une passion illimitée. Adapté de son récit Treize ans chez les gorilles, le film est une ode à la nature et aux animaux en même temps qu’une dénonciation de la cruauté humaine. Mieux encore que l’excellente Sigourney Weaver, les gorilles tiennent leurs rôles en véritables professionnels."

    D’après http://www.arte.tv


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    La vraie et la fausse Dian Fossey s’entremêlent comme deux lianes sœurs dans la jungle inextricable de l’Afrique équatoriale des Grands Lacs. L’une est actrice de la vie des autres, l’autre est actrice de sa propre vie. Toutes deux ont le mérite de nous ouvrir les yeux, l’une sur la préservation de la nature et des gorilles de montagne en particulier, et l’autre sur la préservation des vies humaines et humanistes telles que celle de cette scientifique assassinée dans l’exercice de ses fonctions. A qui la faute de ce meurtre humain, de ces meurtres animaux ? Aux braconniers ? Non, ils n’étaient que des chasseurs indigènes qui perpétuaient leurs traditions séculaires de survivance. Ils ne tuaient que pour vivre ou survivre. Il est vrai qu’ils tuaient plus que naguère… Mais à qui la faute ? Aux commanditaires alors ? Ces pauvres chasseurs ne tuaient que si ces commanditaires blancs les incitaient à le faire. Qui étaient ces commanditaires ? Des amateurs de safaris sanglants incapables de pister un animal sauvage, des professionnels de trophées empaillés et mortuaires, des propriétaires de zoo réclamant des animaux authentiquement sauvages. Qui les poussaient à créer ainsi cette blessure sanguinolente dans l’Afrique profonde si ce n’est la société blanche et bien pensante : les amis admirant medium_King_Kong.jpgles photos et les trophées, les nombreux visiteurs de zoo, les spectateurs des cirques. Et puis le gorille n’avait-il pas cette image terrible de roi brutal et sanguinaire que les foules aimaient tant croire au travers du magnifique King Kong d’Ernest B. Schoedsack et Merian C. Cooper de 1933 ou de ces singes, maîtres de l’homme devenu esclave, de la grandiose Planète des Singes de Pierre Boulle de 1963. Qui a peur du grand méchant singe ? Les créationnistes, les anti-darwiniens ? Mais me direz-vous, il n’y plus de safaris, ou en tout cas il ne subsiste que des safaris-photos, il n’a plus de champions de trophées animaliers, il y a des parcs protégés. Il y a malheureusement encore des braconniers, des safaris officieux, des zoos qui se vantent de préserver des espèces en enfermant et en aliénant les derniers rescapés de leur race, des cirques de freaks animaliers, des guerres qui tuent des hommes mais aussi des animaux (Rwanda pour les gorilles, Vietnam pour les tigres totalement disparus de ce pays à cause du napalm américain par exemple), les pollutions industrielles, chimiques, nucléaires, ménagères... Des comportements humains négligeants à l’échelle de six milliards d’hommes ont des conséquences catastrophiques sur la faune et la flore planétaires. Et nous sommes tous responsables. Il n’est point besoin d’aller en Amazonie et de constater sa déforestation pour évoquer les disparitions journalières de nombreuses espèces d’insectes, de reptiles, de poissons, de mammifères, il suffit de savoir qu’un seul sachet plastique d’un de nos bons vieux supermarchés, arrivé à terme dans la mer, peut asphyxier une tortue marine l’ayant pris pour une délectable méduse. Que faire alors ? Cela semble simple : attendre que l’homme s’autodétruise (il y aura des dégâts collatéraux pour les autres animaux, c’est sûr !) afin que les espèces survivantes puissent enfin respirer le bon air vicié en dioxyde de carbone. Ah, je comprends pourquoi ce bon vieux Dany le Rouge s’est recyclé en Dany le Vert !
    L’avenir des gorilles reste encore dans la brume…

    Doriane Purple


    "Après la destruction de leurs milieux, l'utilisation ou la destruction des espèces est la deuxième menace qui pèse sur les plantes et les animaux sauvages. Que ce soit parce qu'ils entrent en compétition avec les activités humaines comme l'ours ou le loup ou au contraire parce que leur intérêt commercial peut entraîner leur surexploitation comme le rhinocéros ou le tigre, beaucoup d'espèces sont menacées de disparition. Bien que nos efforts relatifs aux espaces naturels soient destinés à protéger près de 85% de la diversité biologique sur terre, certaines espèces d'animaux ou de plantes méritent une attention toute particulière. La protection de grandes portions de leur habitat ne peut suffire à garantir leur sauvegarde car elles sont exposées à des menaces plus directes. "

    D’après http://www.wwf.fr/