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Doriane Purple - Page 19

  • BD maniaque

    Extrait référentiel: 

    "17/02/2004

    Mandrake le Magicien pourrait récupérer son nom

    La justice vient de condamner la société informatique MandrakeSoft à changer de nom et de logo, Mandrake étant le nom d’un personnage de BD.

    Le tribunal de grande instance de Paris vient de condamner MandrakeSoft, société éditrice de Mandrake (la célèbre version de Linux) à verser 70.000 euros aux sociétés américaines Hearst Holdings et King Fearture Syndicate, propriétaires de la marque " Mandrake le magicien " et éditrice de la bande dessinée éponyme. Mandrake devrait aussi changer son nom et son logo. L’objet de leur plainte pour " détournement de marque " portait en effet sur le nom et le logo (baguette et étoile de magicien) de Mandrake.

    Pour l’heure, Mandraksoft a fait appel, suspendant ainsi le jugement. Un précédent jugement - portant sur le logo - avait statué en faveur des deux sociétés américaines. Le Français avait déjà dû revoir sa copie.

    medium_Mandrake.jpg

    Mandrake, magicien aux pouvoirs extraordinaires, a été imaginé en 1934 par le scénariste Lee Falk et par le dessinateur Phil Davis. Portant habit de soirée, fine moustache, chapeau haut de forme et cape noire doublée de rouge, Mandrake est un élégant prestidigitateur aux dons fabuleux. Accompagné de son fidèle Lothar, roi africain à la stature colossale et à la force surhumaine, il mène une croisade inlassable contre les forces du mal, que seule sa passion inavouée pour Narda, ravissante princesse d’origine balkanique, peut lui faire un instant oublier. Publiée de façon quotidienne puis hebdomadaire dans la presse américaine, la bande dessinée, reprise par Fred Fredericks à la mort de Phil Davis en 1964, connut un succès mondial. Elle fut popularisée en France par le  Journal de Robinson et le Journal de Mickey."

    Source : Le Monde Informatique

    A quand Tarzan.Edgar.Rice.Burroughs.Soft attaqué par Teeka.com?

    medium_Tarzan1.2.jpg

    A moins que ce ne soit par Rahan.le.fils.des.âges.farouches.org?

    medium_Tarzan2.jpg

    Toujours des fleurs de jalousie comme sources belliqueuses, relayés par le nerf de la guerre que représente l'argent?

    Doriane Purple

  • Space Needle ou Flying Noodle ?

     

    medium_citytop.jpg

    Un musée du rock dans la ville grungy de Jimi Hendrix: good idea !

    medium_building.2.jpgLe site en anglais: http://www.emplive.org/

    Une présentation sommaire in french if you please: http://www.linternaute.com/voyage/etats-unis/seattle/musee/experience-music-project/

     

     

    medium_10.jpgDes fantômes du passé rock doivent errer comme des âmes en peine au travers des murs et des salles de ce musée, hurlant leur désespérance de mourir sur des riffs de guitares écorchées, attendant dans ce purgatoire intemporel leur accession au Nirvana...

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Nirvana_(groupe)#Liens_externes

    http://www.totalnirvana.net/php/main.php3?link=books.php3 

     

    Des vues de Seattle: http://photosmtoo.free.fr/seattle/ 

     

    http://www.linternaute.com/voyage/etats-unis/seattle/monument/space-needle/ ou http://www.flyingnoodle.com/ ?

    A vous de dire...

     

  • Lettre à Anna Graham

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    De François Rabelais ( Alcofribas Nasier ) à Boris Vian ( Bison Ravi ), les écrivains célèbres se cherchent et se recherchent d’autres identités clownesques. Quant à moi, pauvre écrivaillon de la blogosphère autiste, puis-je en espérer un ? Quelle anagramme donneriez-vous à  cette désespérée et désespérante Doriane Purple ?

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Anagramme

    http://aixtal.blogspot.com/2005/08/rcr-gnrez-vos-noms-de-plume.html

    http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Francois_Rabelais

    http://www.borisvian.fr/

    http://theuniversityofmyopia.com/annagraham.html ???

    Doriane Purple

  • Métal hurlant !

    medium_Metal.jpg

     

    Le métal acéré coule dans mes veines, brûlant de son feu liquide mes tympans. Ses flammes noires aspergent d'essence méphitique mon âme sombre, l'allumant d'un éclat crépusculaire, ravageur, le déchirant de ses riffs gutturaux. Ses fumées m’étouffent, exhalant leur souffle rauque et aciéré, phosphorant mes yeux rougis par la folie brutale de ces bruits métalliques. Serait-ce un avant-goût du dantesque Enfer ou plus simplement un léger étourdissement bien terre à terre ?

     

     Doriane Purple

     

     

  • Rencontres épistolaires ou tirs de pistolets ?

    medium_Mars_attacks.jpg


    Internet: des souris et des hommes neosteinbeckiens ou rencontre du 3e type neoburtonien?

    Tout a commencé un certain samedi 24 juin 2006 sur un blog de Champignac…

    D'après Le Petit Champignacien illustré ; article MDR (http://champignac.hautetfort.com/archive/2006/06/24/mdr.html#comments

    http://champignac.hautetfort.com/trackback/540045)

    Article original et originel :

    "MDR
    Le très mauvais supplément Écrans de Libération m'apprend que LOL et MDR seraient en régression parce que ringards. Comme d'habitude, je procède à un sondage sur Usenet, ce qui permet une datation.
    Total : 188 000
    2006 : 8 550
    2005 : 17 300
    2004 : 19 600
    2003 : 24 300
    2002 : 27 900
    2001 : 32 800
    2000 : 31 600
    1999 : 15 000
    1998 : 3 760
    Avant : 270. Et un seul mot vraiment avant 1997. Je trouve ces chiffres dérisoirement faibles quand on pense qu'un seul forum peut avoir 30 000 messages en un mois. Avant 97, Internet et Usenet étaient vraiment confidentiels en France.
    Il y a un pic en 2000-2001 qui correspond à la généralisation de l'accès Internet, mais le plus souvent en bas débit. Or à partir de 2002, l'augmentation des connexions haut débit a fait qu'Usenet a perdu un tiers environ de son trafic, si ce n'est la moitié dans certains cas, au profit d'autres modes de communications (blogues, tchats, MSN, etc.) Ce qui fait qu'en valeur relative, la proportion de MDR est pratiquement la même sur Usenet et qu'elle est sans doute plus forte sur les autres réseaux ou supports d'expression. Technorati m'amène plus de 66 000 MDR dans les blogues sur trois mois. C'est peu encore par rapport aux 10 millions de blogues (moins les 5 millions de Skyblogs), mais on ne peut parler alors d'une expression qui « a vite été abandonnée ». Ou alors c'est prendre ses désirs pour des réalités.
    14:07 Publié dans Le français qui se fait | Lien permanent | Envoyer cette note


    Commentaires
    Ça m'agace de voir MDR dans un message. Encore plus que LOL(ita).
    Ecrit par : Sylvie | samedi, 24 juin 2006


    Faire passer le rire dans un texte écrit pose des problèmes à certains. Outre LOL et MDR, il y a encore les binettes hilares...
    Mais dans l'imprimé aussi, il y a la détestable parenthèse (rires) insérée dans une interview, comme s'il s'agissait d'un compte rendu de l'Assemblée nationale. Pourquoi ne pas écrire Ha ha ha ! ou Hi hi hi !, qui introduisent plus de nuances ?
    Le plus simple étant évidemment d'arrêter un instant la transcription et d'écrire une vraie phrase comme :

    - Elle rit
    - Il ricane
    - Nous éclatons de rire
    - Il émet un petit rire
    - Elle pouffe
    - Tout le monde se bidonne ...
    Ecrit par : Pierre Enckell | samedi, 24 juin 2006


    Pour les entretiens, on est plus près des didascalies et donc du théâtre. Il y a des moments où je me suis demandé si les parenthèses du type (il allume une cigarette) ou (silence) n'étaient pas là pour donner un effet de réel destiné à assurer de l'authenticité des propos rapportés, alors même que ceux-ci sont justement retravaillés à l'écrit. Il y a en effet un monde entre les verbatim de l'Assemblée nationale et puis les entretiens reproduits dans la presse.
    Les sigles et semi-laids pourraient être une marque de distance, d'ironie. Mais ce sont souvent des formes phatiques. Un peu comme lorsqu'Hébert commençait un article du Père Duchêne en écrivant « Foutre ! » comme le rappelait Barthes. Je suis le blogue d'une charmante champignacienne et elle répond à tout le monde par un LOL en fin de phrase, même si les propos ne sont pas drôles. Cela veut juste dire qu'elle est contente et qu'elle remercie, salue. Un pur automatisme vide de sens.
    Ecrit par : Dominique | samedi, 24 juin 2006


    LOL !
    (Non, c'est pour de rire.)
    Ecrit par : Sylvie | samedi, 24 juin 2006

    C'est fou comme vous pouvez avoir le temps de débatre sur un truc aussi inutile. Je ne pense etre le seul a qui vous faites profondément pitié. On devrait vous interdire de dire des conneries pareilles... allez vous cherchez des potes...
    Ecrit par : non merci | samedi, 24 juin 2006

    Allez vous chercher des potes
    ou allez, vous cherchez des potes ?
    Débattons-en...
    Ecrit par : Sylvie | samedi, 24 juin 2006

    Je soigne la présentation ?
    « Allez vous chercher des potes ! »
    ou
    « Allez, vous cherchez des potes ! »
    Ecrit par : Sylvie | samedi, 24 juin 2006

    Je suis entièrement d'accord (pas avec la vieille blague dont on ne reparlera pas). J'ai une chose a dire a la personne qui a posté ce truc et a tous qui ont osé débatre: les sites de rencontre c'est fait pour les gens comme vous. c'est assez triste pour vous... on ne tombe pas bien plus bas
    Ecrit par : critique anonyme | samedi, 24 juin 2006

    « Je suis entièrement d'accord (pas avec la vieille blague dont on ne reparlera pas). J'ai une chose a dire a la personne qui a posté ce truc et a tous qui ont osé débatre: les sites de rencontre c'est fait pour les gens comme vous. c'est assez triste pour vous... on ne tombe pas bien plus bas »
    J'ai rien compris...
    Ecrit par : Sylvie | samedi, 24 juin 2006

    T'as un peu du mal ma p'tite. J'essayai just de tendre la main a de pauvres personne en détresse apres la remarque tres juste qui notait l'innutilité de ce débat. Et j'y ajoutait que personnellement je pourrai me passer de tes vielles blagues. Je sais pas ce que vous en pensez... enfait je m'en fou.
    Ecrit par : critique anonyme | samedi, 24 juin 2006

    Bon... cela commence à bien faire ce troll, alors je balance en ligne l'IP du pollueur qui devient soudain moins anonyme : 82.123.167.253. Et je connais quelques moyens de retrouver l'origine du PC et de la connexion qui ont servi à écrire ces messages.
    Ecrit par : Dominique | samedi, 24 juin 2006

    Effacez tout, Dominique. Vous en avez le droit.
    Ecrit par : Sylvie | samedi, 24 juin 2006

    Je n'efface pas puisque l'on n'insulte que ma personne et mes propos (même si on me confond avec le regretté Thierry Metz qui ne peut plus protester). La bêtise est évidente et je la laisse telle quelle pour qu'elle puisse bien se regarder.
    Ecrit par : Dominique | samedi, 24 juin 2006

    Il a essayé de faire une erreur par mot, il a presque réussi, mais c'est lourd. Très lourd.
    Ecrit par : Sylvie | samedi, 24 juin 2006

    Qu'est-ce que tu veux que sa me fasse que tu balance mon IP? "La bêtise est évidente ", ca me fait plutot rire. Allez je vous laisse j'ai pas l'habitude de faire des trucs aussi cons. Sylvie et Dominique faudrait penser a vous trouver une vie (j'espere que t'as compris Sylvie...) Vous etes desesperants...
    Ecrit par : la derniere | samedi, 24 juin 2006

    Merci 83.202.55.65. On pourra vous retrouver avec toutes vos coordonnées, même en cas d'IP flottante. Vous n'êtes pas anonyme sur la Toile et un pseudo ou une adresse bidon ne protègent pas du tout.
    Ecrit par : Dominique | samedi, 24 juin 2006

    fais toi plaisir
    Ecrit par : pffff | samedi, 24 juin 2006

    Merci, 83.202.55.65, j'ai une vie. Mais je me demanderai toujours pourquoi certains changent de pseudo à chaque fois.
    Ecrit par : Sylvie | samedi, 24 juin 2006

    Sylvie : « Mais je me demanderai toujours pourquoi certains changent de pseudo à chaque fois. »
    Sans doute pour prouver qu'ils ont de l'invention ;
    Peut-être touchent-ils une subvention...
    Ecrit par : Stéphane De Becker | dimanche, 25 juin 2006

    Sylvie > On peut changer de pseudo pour tout un tas de raisons : pour faire une blague (en ce cas on adapte le pseudo à son propos, ou aux propos du billet), parce que son humeur s'y prête et que le pseudo traduit bien cette humeur ce jour-là, parce que le nouveau pseudo nous permet d'avoir d'autres vies, comme au cinéma (pourquoi se priver de cette multiplicité magique), parce que ça rend imperméable aux étiquettes... Toutes ces raisons sont bonnes, légitimes et compréhensibles je trouve, et je les fais souvent miennes, mais il y a une utilisation du pseudo que je condamne sans appel : l'anonymat de l'insulte, la lâcheté du commentaire creux et stupide, la nuisance masquée.
    Ecrit par : Papotine | dimanche, 25 juin 2006

    Zut, alors, je me lance dans le trLOL, et me voilà MRD euh... découvert !
    Ecrit par : Ponte Facto | mardi, 27 juin 2006
    Ponte Facto > C'est vous, 83.202.55.65 ?
    Je me suis fait piéger ?
    Zut ! Je savais bien que j'avais quelque chose contre les pseudos... Maintenant, je sais pourquoi.
    Ecrit par : Sylvie | mardi, 27 juin 2006

    Ponte Facto est abonné à Bluewin qui est un FAI suisse, il n'écrit pas à partir d'une connexion Wanadoo ADSL située à Paris.
    Ecrit par : Dominique | mardi, 27 juin 2006

    Il fait un double-Troll ?
    (Orthotypographie non garantie.)
    Ecrit par : Sylvie | mardi, 27 juin 2006

    RGD, RGD bis, RGD ter !
    "Qu'est-ce ?" me direz-vous. Tout simplement un nouveau concept linguistique (enfin, j'espère avoir l'opportunité dans faire ma TM (Trademark)): Rire à Gorge Déployée. C'est plus soyeux et chatoyant que LOL ou MDR, ne trouvez-vous pas ? Attention donc à mon copyright ! J'ai beaucoup aimé l'intervention de notre ami protéiforme (vous savez bien: "allez vous cherchez des potes..." (sic)), plus connu sous le pseudonyme du vengeur démasqué... RGD!!! Bis, bis!
    Ecrit par : Doriane Purple | mercredi, 28 juin 2006 "

    A suivre… "Ne courez pas, nous sommes vos amis ! "

    http://marsattacks.warnerbros.com/

    " Mieulx est de ris que de larmes escripre. Pour ce que rire est le propre de l'homme." Rabelais, in Gargantua.

     

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    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29284.html

    A la prochaine incursion en eaux troubles dans une autre eXistenZ virtuelle! Promis, Crashé!

    http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=1033.html


    Doriane Purple

  • Marilyn Manson: intellectuel sulfureux ou génial ambitieux?



    medium_MM.jpg"Marilyn Manson, de son vrai nom Brian Warner, est né le 5 janvier 1969 à Canton dans l’Ohio aux États Unis.
    Né de parents catholiques et croyants, il reçoit une éducation religieuse et suit une partie de sa scolarité dans une école privée catholique à Canton. De cette période, il gardera une profonde haine du christianisme et de la morale chrétienne.

    Fraîchement diplômé d’une école de photojournalisme, il rencontre en Floride, Scott Mitchell, guitariste velléitaire et fonde en sa compagnie un groupe de musique. Tous deux troquent leurs patronymes contre des noms de scène inspirés des « icônes » de la presse à scandale, agrégeant en une même entité contradictoire des figures auréolées par le star-system avec d’autres, non moins célèbres, stigmatisant la folie criminelle. Marilyn Manson, hybride de Marilyn Monroe et Charles Manson, et, en somme, un résumé lapidaire d'une certaine Amérique mais aussi un avant goût programmatique de la carrière de Marilyn Manson.
    Après une brève période sous l’appellation Marilyn Manson and the Spooky, et de nombreuses permutations de ses membres, le groupe retrouve son appellation d’origine et sort en 1994, un premier album «Portrait of an American Family». Manson y fustige la culture américaine et la religion : «Nous sommes tous un symptôme de notre Amérique chrétienne, le plus grand Satan de tous les temps». Cette même année, Marilyn Manson est ordonné prêtre de l’Eglise de Satan par son fondateur, Dr Anton Szandor Lavey.
    La provocation devient dès lors le mode de communication principal du groupe, multipliant en concert, les actes destinés à choquer la morale des « bien pensants» comme déchirer la bible, se frotter les fesses avec le drapeau des États Unis avant de le brûler, ou encore se masturber sur la tête d’un vigile.
    Le personnage de Marilyn Manson s’affirme superposant les références pop (notamment au groupe Kiss ou à David Bowie : look androgyne, oeil faussement vairon, bisexualité revendiquée, manière de se mettre en scène dans ses clips…), à celles christiques ou fantastiques. Il en va de même pour le style musical, baptisé Glam Goth, sorte de digest de rock métal, gothique, et Glam Rock.
    C’est avec son troisième album « Antichrist Superstar » sorti en 1999 que le groupe se hisse au hit parade des meilleures ventes avec des millions d’albums vendus dans le monde entier. Marylin Manson s’autoproclame «Antichrist », en référence directe à « l’Anthéchrist » de Nietzshe.
    La même année, deux élèves du collège de Littleton (Columbine) pénètrent dans l’enceinte de l’école armés de fusils automatiques et tuent 13 de leurs camarades. L’enquête révèlera, entre autres, deux adolescents, fans de rock métal et de Manson en particulier. La presse mais aussi les associations familiales et religieuses se déchaînent contre Marilyn Manson. Il répondra : “ Beaucoup de gens oublient ou n’ont jamais réalisé que je suis issu d’une critique de cette impasse dans laquelle on allie désespoir et hypocrisie. Le nom de Marilyn Manson n’a jamais fait que célébrer cette triste réalité américaine où ce sont les meurtriers qui tiennent le haut de l’affiche, l’Amérique met un psychopathe en couverture de Time Magazine comme elle le ferait avec n’importe quelle star de cinéma. De Jesse James à Charles Manson, les médias, depuis leurs origines, ont toujours transformé les criminels en héros nationaux(…) Nous applaudissons quand sort des usines une bombe qui peut détruire toute l’humanité et nous avons grandi en regardant la cervelle de notre président gicler sur tout le Texas. Les temps ne sont pas devenus plus violents, ils sont justes devenus plus télévisés. ” Rolling Stone, 28 mai 1999
    Invité par Michael Moore à s’exprimer dans son film «Bowling for Columbine» et à la question : «Qu’auriez-vous à dire à ces deux adolescents ?», Marilyn Manson répondra : « Rien. Je les écouterais, ce que personne n’a fait. »
    Adulé ou haï, ange ou démon, Marilyn ou Manson, Marylin Manson a réussi à devenir lui-même une icône, se servant de ce qu’il dénonce pour accéder au statut de superstar. «Nous sommes la merde de l’Amérique.» annonçait-il…"

    D'après http://www.arte-tv.com/

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    L'iconoclaste est devenu icone ! Certains s'en sont brûlés les doigts, par exemple Kurt Cobain. Mais Marilyn Manson n'a pas du tout la même fragilité ... voire la même pureté ?

    Doriane Purple

  • Le cri : Absara !

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    Les dieux immortels sont-ils morts ?

     

    Nous appelons en vain leur nom estimé, nous psalmodions leur nom loué, nous crions leur nom en nous arrachant les cheveux. Rien n’y fait ! Le vide de l’espace Internet sonne désespérément vide.

    "Absara, absara, absara…" : cette litanie résonne dans nos nuits sans lune !

    Que sont-ils devenus ? Ont-ils succombé à l’oubli ou se sont-ils éloignés des hommes, lassés de leur bêtise cultuelle et culturelle pour rejoindre dans l’aurore aux doigts roses leur Olympe aux palais roses, leur libéral isthme ou leur libéralisme ? Peut-être ont-ils été déchus par leur prêtre sans nom, ce bonze à tête de bronze, ce mandarin aux doigts d’airain, ce duc au fantasmagorique et économique suc ? Qu’en est-il ? Nos plaintes resteront peut-être à jamais emprisonnées dans l’espace-temps infini. Qui le sait ? Leurs mystères resteront alors à jamais dans les arcanes des arcades de la toile d’araignée.

    medium_strange_days_01.jpg

     

    Une petite épine sur leur couronne aux inébranlables de la foi de la part d’un aveugle parmi les borgnes : http://atheisme.free.fr/

    Doriane Purple

  • Lettre à Milena

    medium_Ours.3.jpg

     

    L’enfance est là, toute proche… Elle nous contemple de ses yeux tout à la fois inquisiteurs et neufs. Elle attend des réponses qui ne viendront peut-être jamais. Elle est là, dans son pyjama déjà trop étriqué, négligée par les préoccupations ridiculement importantes de la vie adulte. Elle essaye d’avancer vers nous, mais elle ne comprend pas encore que ces premiers pas l’éloigne jour après jour de nous. Est-ce là la tragédie de l’enfance, être entourée d’adultes ayant oublié qu’ils ont été des enfants ? Quand commençons-nous à perdre notre âme d’enfant ? Peut-être quand nous envisageons que notre propre disparition peut être un cataclysme pour sa progéniture et qu’alors l’insouciance se meurt peu à peu. Peut-être quand nous voyons nos propres parents vieillissants rentrer pesamment, rhumatisme après rhumatisme, dans l’antichambre de la mort. Peut-être quand l’ouverture d’un livre comme L’Ours du grenier n’évoque plus qu’un vide béant de sentiments et de souvenirs. Peut-être qu’un sourire rayonnant et salvateur nous replongera dans l’insouciance. Peut-être que la folie douce des rires cristallins et enfantins n’a pas réellement encore levé l’ancre et reste bien ancrée dans notre cœur sous le vague à l’âme. Comment ne pas succomber ainsi aux charmes d’un cadeau soyeux et envoûtant d’un Ours du grenier ? Le papier kraft y évoque ces vieilles et grandes bâtisses des grands-parents de notre enfance, leurs lumières feutrés, leur odeur sereine de vieilles pierres accueillantes, leurs planchers rugueux et chauds, la quiétude sécurisante de leurs réveils de vacances, leurs tasses de chocolat fumant, leurs pains d’épice beurrés avec amour, leurs petites fêtes quotidiennes, leurs grandes joies annuelles, leurs chants du coq bienveillants, leurs soleils picotants et revigorants, leur chaleur recouvrante enfin recouvrée.

     

    " Lucie était très enrhumée et elle avait passé la journée au lit.

    Le soir, au moment d’éteindre la lumière, son grand-père lui dit, avec un grand sourire :

    - Dors bien, Lucie. Demain, quand tu iras mieux, nous irons acheter un ours en peluche. Mon Nounours était mon meilleur ami, tu sais, et je serais très heureux que tu en aies un qui compte autant pour toi.

    Puis elle se retrouva seule, dans le noir.

     

    Mais soudain, un rayon de lune passa entre les rideaux et vint toucher la porte d’un placard que Lucie n’avait encore jamais remarqué. La porte du placard s’ouvrit.

    - C’est bizarre, se dit-elle. Je me demande ce qu’il y a à l’intérieur. Elle s’approcha, sur la pointe des pieds, pour examiner le contenu du placard.

     

    C’était une sorte de grenier. Derrière les toiles d’araignée, Lucie aperçut des objets couverts de poussière et un paquet enveloppé dans du papier d’emballage, avec un ruban rouge. Elle eut du mal à défaire le nœud. Mais en ouvrant le paquet, elle fut ravie de découvrir un vieil ours en peluche.

     

    L’ours était vieux. Très vieux. Une de ses oreilles était à moitié détachée et sa fourrure était très usée par endroits. Lucie vit même que le ventre avait été amoureusement recousu. Mais les yeux de l’ours brillaient d’une manière étonnante.

    - Ce n’est pas possible, songea Lucie. On dirait qu’il vient de me faire un clin d’œil… "

     

    Le rêve continue…par l’unique biais de l’imagination.

     

    Pourquoi alors rechercher tant de chimères : marques vestimentaires, automobiles neuves à multiples options inutiles, chaînes hi-fi nec plus ultra, portables insupportables, vacances à Megève ou à Biarritz, statut social élevé, signes extérieurs de richesse, argent, gloire, pouvoir ?

    Nous incarnons ainsi des pharaons orgueilleux et impudiques : nous n’emmènerons aucunement rien de bien utile dans notre dernier sépulcre, sinon le souvenir riant du temps pris sur la mort et que nous avons offert à nos tout proches et à nous-mêmes. Cela n’est en rien kafkaïen… C’est aussi simple que de conter une histoire à sa fille…

     

    http://www.eveiletjeux.com/choisircommander/fiche.asp?id_produit=503866

     

    http://perso.orange.fr/mondalire/lettresmilena.htm

     

     

    Doriane Purple

  • Artiste visionnaire?

    Ses dessins futuristes d'humanoïdes emprisonnés dans de sombres parois technologiques hantent mes nuits depuis les années 80. A quand la fusion débridée et inquiétante de l'homme avec la machine ?

    medium_11-Li-II.2.jpg

     "L’esthétique de nos cauchemars les plus fous, c’est le domaine de H.R. Giger, un artiste surréaliste suisse. Salvador Dali avait de l’humour. Mais lui, il ne rigole pas du tout."

    A ne pas manquer sur Tracks aujourd'hui.

    medium_09-Necronom.jpg

     

    Alien es-tu là?

    http://www.arte-tv.com/fr/art-musique/tracks/Cette-semaine/20050106/1241600.html

    http://www.hrgiger.com/

    Doriane Purple

     

  • Oraisons funèbres d’un boss pas du tout hué

                  Ubi est, mors, victoria tua ?           
                  Ô mort, où est ta victoire ?

                  
    medium_2.jpg
         Le ressort de ta montre a cassé       
         et ta dernière heure a sonné.      
         Adieu l’artiste.    
         Adieu le faux pouêt pouêt et le vrai poète…

    « En dernier ressort 

    Je connaissais un sportif qui prétendait

    avoir plus de ressort que sa montre.

    Pour le prouver, il a fait la course 

    contre sa montre.   

    Il a remonté sa montre,   

    il s'est mis à marcher en même temps qu'elle.

    Lorsque le ressort de la montre est arrivé en bout de course,

    la montre s'est arrêtée.

    Lui a continué,

    et il a prétendu avoir gagné

    en dernier ressort !
        
       
       

    medium_1.4.jpg

    Ouï-dire

    Il y a des verbes qui se conjuguent
    très irrégulièrement.
    Par exemple, le verbe ouïr.
    Le verbe ouïr, au présent, ça fait:
    J'ois... j'ois...
    Si au lieu de dire "j'entends", je dis "j'ois",
    les gens vont penser que ce que j'entends est joyeux
    alors que ce que j'entends peut être
    particulièrement triste.
    Il faudrait préciser:
    "Dieu, que ce que j'ois est triste!"
    J'ois...
    Tu ois...
    Tu ois mon chien qui aboie le soir au fonds des bois?
    Il oit...
    Oyons-nous?
    Vous oyez...
    Ils oient.
    C'est bête!
    L'oie oit. Elle oit, l'oie!
    Ce que nous oyons, l'oie l'oit-elle?
    Si au lieu de dire "l'oreille",
    on dit "l'ouïe", alors:
    Pour peut que l'oie apartienne à Louis:
    - L'ouïe de l'oie de Louis a ouï.
    - Ah oui?
    Et qu'a ouï l'ouïe de l'oie de Louis?
    - Elle a ouï ce que toute oie oit...
    - Et qu'oit toute oie?
    - Toute oie oit, quand mon chien aboie
    le soir au fond des bois,
    toute oie oit:
    ouah! ouah!
    Qu'elle oit, l'oie!...
    Au passé, ça fait:
    J'ouïs...
    J'ouïs!
    Il n'y a vraiment pas de quoi! »

     

     Raymond Devos

     http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3382,36-784107@51-783858,0.html

     http://www.univ-rouen.fr/flaubert/bovary/bovary_6/notices/oraisons.html